EconomieUne

Selon les dernières prévisions de Bank Al-Maghrib: Déficit budgétaire : 3,8% du PIB en 2016 et 3,2% en 2017

© D.R

Bank Al-Maghrib ajuste à la hausse sa prévision de croissance. Alors qu’elle tablait sur un taux de 1,2% pour l’année 2016, la banque centrale le revoit à 1,4%.

C’est ce qui a été annoncé lors de la troisième réunion trimestrielle du conseil de Bank Al-Maghrib, tenue mardi 27 septembre à Rabat. Se référant aux prévisions de Abdellatif Jouahri, la valeur ajoutée agricole devrait se contracter de 9% en 2016. La croissance non agricole se situerait pour sa part autour de 2,9%. «En 2017, cette dernière devrait s’accélérer à 3,2%. Sous l’hypothèse d’une campagne agricole normale, la valeur ajoutée agricole devrait rebondir de 10%, portant ainsi la croissance globale à 4%», explique dans ce sens Bank Al-Maghrib.

La banque centrale a également décidé, lors de cette rencontre, de maintenir le taux directeur inchangé. Le conseil a de ce fait jugé approprié le niveau de 2,25% du taux directeur. Une décision qui tient compte de la prévision d’inflation en ligne avec l’objectif de stabilité des prix ainsi que de l’évolution récente et prévue à moyen terme des conditions monétaires et économiques.

En outre, Bank Al-Maghrib a émis ses projections par rapport à l’inflation. Selon le conseil, l’inflation devrait terminer l’année avec une moyenne de 1,6%. Elle reviendrait en 2017 à 1,2%, «et ce sous l’effet de la dissipation des chocs temporaires sur les prix des produits alimentaires à prix volatils qui devrait plus que compenser la hausse prévue de l’inflation sous-jacente». S’agissant du compte courant, Bank Al-Maghrib indique qu’il devrait terminer l’année avec un déficit de 1,9% du PIB. Il s’atténuerait davantage à 1,2% du PIB en 2017. Cette prévision a été construite sous l’hypothèse d’une entrée annuelle de dons de 8 milliards de dirhams en 2016 et 2017.  Quant aux réserves de change, elles maintiendraient leur renforcement mais à un rythme moins rapide que prévu en juin. Selon la banque centrale, les réserves de change s’établiraient à l’équivalent de 7 mois et 6 jours d’importations de biens et services à fin 2016 et de 7 mois et 20 jours au terme de 2017.

Le taux de change effectif réel devrait, pour sa part, s’apprécier de 1,4% avant de se déprécier légèrement de 0,4% en 2017.

Les projections de Bank Al-Maghrib relatives au déficit budgétaire portent sur une part de 3,8% du PIB en 2016 et de 3,2% du PIB en 2017.

Articles similaires

Economie

Nouvel hippodrome de Rabat : Le cabinet de Said Berrada remporte le concours architectural

La Société royale d’encouragement du cheval (Sorec) annonce les résultats du concours...

EconomieUne

Intelligence artificielle : Les USA cherchent connexion au Maroc

Les fintechs et mobile banking parmi les secteurs prioritaires au Royaume avec...

ActualitéUne

Transformation rurale inclusive en Afrique le Maroc montre la voie

Durabilité. Rabat accueille du 18 au 20 avril 2024 la 33ème session...

EconomieUne

A Washington, Mme Fettah met en avant les réformes engagées au Maroc sous le leadership de SM le Roi

La ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a mis en...

EDITO

Couverture

Nos supplément spéciaux