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Institut français d’Agadir : Une riche programmation culturelle durant le trimestre janvier-mars

© D.R

L’Institut français d’Agadir (IFA) propose durant le trimestre janvier-mars une programmation culturelle intense avec des rendez-vous forts.

Mercredi 16 janvier, la formation Inouraz (« espoir » en amazigh) ouvre le bal pour célébrer le Nouvel An amazigh. Ce groupe marocain de musique amazighe, formé en 2006, se compose de quatre musiciens, emmenés par Khalid El Berkaoui. Un genre musical spirituel amazigh où l’audace ne recule jamais devant le désir d’aller à la rencontre de nouvelles sonorités. Un collectif qui fait la part belle aux instruments traditionnels de la musique marocaine comme le ribab, loutar, l’guembri et le tam-tam, Inouraz convie le daf iranien, le calbass africain et le tabla indienne avec une poignante humilité.

Pour la 3ème fois depuis 2015, l’Institut organisera «Le grand débat» sous le thème «Les grandes peurs humaines». Il s’agit d’une soirée au cours de laquelle plusieurs intervenants échangent autour d’une thématique. La soirée s’organise en 2 parties : débat sur scène entre invités puis échange avec la salle.

L’IFA invite cette année le groupe Yuma qui se distingue sur la Toile par des «mashups» originaux de chansons orientales et occidentales. Ainsi Sabrine Jenhani et Ramy Zoghlami établissent des passerelles entre les cultures des deux rives de la Méditerranée. Au milieu des mutations politiques, sociales ou culturelles, Yuma prend le parti d’une poésie amoureuse, amoureuse dans le désarroi ou dans la quête, amoureuse dans la solitude et le destin, l’absence, l’attente, le doute et finalement, la révolte et la libération.

Au programme, une résidence artistique du 25 février au 4 mars inspirée notamment des poèmes de Louis Aragon «J’arrive où je suis étranger» et de Jacques Prévert «Étranges étrangers». Elle sera la 8ème création danse du chorégraphe Joseph Aka. Pour cette création, Joseph Aka, chorégraphe franco-ivoirien, puise dans son expérience personnelle et développe une réflexion universelle autour des thématiques de l’étranger, de l’identité, du sentiment d’appartenance. Cette pièce se veut pluridisciplinaire puisqu’elle mêlera la danse et le théâtre, la musique et les arts visuels.

Le public gadiri aura également rendez-vous avec un concert animé par Marc Coppey et Jean Baptiste Fonlupt organisé dans le cadre du cycle des grands interprètes. Pour leur tournée au Maroc, ces deux artistes ont choisi d’interpréter un florilège qui met en valeur la richesse et la diversité des œuvres écrites pour violoncelle et piano au cours des derniers siècles.

Schubert, Fauré, Franck, Brahms, Stravinsky, Debussy, Chopin : les plus grands compositeurs de leur temps ont aimé faire dialoguer ces deux instruments aux timbres différents qui sont aussi chacun des instruments solistes à part entière. Ces compositions comptent aujourd’hui parmi les plus jouées et les plus appréciées du répertoire pour musique d’ensemble. Les deux interprètes proposent un voyage musical aux multiples facettes grâce à cette littérature aux univers sonores et poétiques foisonnants.

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