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Chefchaouen se mobilise contre le suicide

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Ville la plus touchée par ce fléau à l’échelle nationale

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Les causes de ces actes de désespoir sont nombreuses allant d’une simple déception amoureuse à un échec scolaire (pour les adolescents) jusqu’aux grandes difficultés d’argent ou de trouver un emploi stable, ou encore de graves troubles mentaux.

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Après une recrudescence inquiétante des cas de suicide à Chefchaouen, les autorités veulent favoriser l’implication des représentants de la société civile, des centres d’écoute ainsi que des mourchidines et des encadrants religieux dans la lutte contre ce fléau. Cet appel à une forte mobilisation de ces acteurs associatifs et encadrants religieux s’inscrit dans le cadre d’un important programme mis en place pour mieux prévenir ce mal qui continue de faire davantage de victimes parmi la population de cette province.

Annoncé lors d’une conférence de presse organisée dernièrement, ce programme comporte des rencontres et des campagnes de sensibilisation du public au suicide. Il faut dire que les données statistiques officielles continuent de placer la province de Chefchaouen à la tête des zones les plus touchées par ce fléau à l’échelle nationale et bien que des études et des enquêtes menées dernièrement sur le terrain dans cette province attestent que les cas et les tentatives de suicide ont connu une baisse ces quatre dernières années, quelque 29 personnes y ont, à cet effet, mis fin à leur vie  en 2018, contre 45 en 2015. Alors que les années 2016 et 2017 ont enregistré respectivement 41 et 38 cas dans cette province de Chefchaouen.

Il est à noter que les données statistiques officielles (relatives à ces quatre dernières années) font part que ce fléau touche beaucoup plus les hommes que les femmes dans cette même province. Le nombre de cas de suicides est plus élevé en milieu rural. La plupart sont des célibataires et se donnent la mort par pendaison.

Les causes de ces actes de désespoir sont nombreuses allant d’une simple déception amoureuse à un échec scolaire (pour les adolescents) jusqu’aux grandes difficultés d’argent ou de trouver un emploi stable, ou encore de graves troubles mentaux. Concernant l’âge des victimes, ce fléau touche beaucoup les personnes âgées entre 21 et 25 ans (avec 19 cas de suicide). Elles sont suivies par celles dont l’âge varie entre 16 et 20 ans (avec 15 cas). Les personnes, âgées entre 31 et 35 ans, sont placées à la troisième position (avec 14 cas).

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