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OCP: Les détails des projets en cours

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OCP prévoit que sa capacité de production annuelle de roche atteigne 46,7 millions de tonnes en 2020, puis 57,4 millions de tonnes en 2025.

Chaque année les besoins de la production agricole augmentent dans le monde. Pour accompagner cette évolution le Groupe OCP a mis en place une stratégie de transformation industrielle depuis 2008 qui mobilise plus de 21 milliards de dollars d’investissements à l’horizon 2027. Parallèlement, OCP se dit vouloir appuyer l’émergence d’écosystèmes locaux. Zoom sur les projets en cours et quelques-unes des performances du Groupe mises en avant à l’occasion du Salon international de l’agriculture au Maroc 2019. 

4 unités de production d’engrais réalisées : 1 million de tonnes de capacité chacune

OCP dispose d’un programme de renforcement de ses capacités à travers la mise en place d’installations innovantes et respectueuses de l’environnement. Ainsi, quatre unités de production d’engrais intégrées ont été mises en place avec une capacité d’un million de tonnes chacune. Dans cet élan, d’’autres unités de production devraient voir le jour à Laâyoune d’ici 2020 et à Jorf Lasfar et Safi à l’horizon 2025, précise le Groupe. En termes de chiffres, OCP prévoit que sa capacité de production annuelle de roche atteigne 46,7 millions de tonnes en 2020, puis 57,4 millions de tonnes en 2025. Quant à sa capacité de production d’acide phosphorique, elle sera de 7,8 millions de tonnes P2O5 en 2020, puis 10,6 millions de tonnes P2O5 en 2025. Enfin, sa capacité de production d’engrais atteindra 14 millions de tonnes en 2020 et 21,3 millions de tonnes en 2025. Symbole de la transformation du Groupe, le Slurry Pipeline qui relie Khouribga à Jorf Lasfar permet l’acheminement du phosphate lavé sous forme de pulpe avec une économie d’eau de près de 3 millions de mètres cubes par an. «Ce mode de transport hydraulique, qui réduit de 90% les coûts logistiques, améliore la qualité du produit, est particulièrement écologique : la progression de la pulpe est en effet favorisée
par la gravité naturelle, ce qui permet de conserver son humidité, tandis que l’intégralité de l’eau servant à son transport est réutilisée au niveau des installations de valorisation du phosphate. Les infrastructures de lavage, notamment à Beni Amir, ont ainsi permis de réaliser des économies de 30% en coût complet par tonne produite»,
explique le Groupe OCP.

Réutilisation de plus de 10 millions de mètres cubes des eaux usées urbaines

Au niveau des sites de Khouribga, Benguerir et Youssoufia, 3 stations d’épuration (Step) ont été réalisées à ce jour. Ce qui a permis l’épuration et la réutilisation de plus de 10 millions de mètres cubes des eaux usées urbaines par an dans le lavage du phosphate. Au niveau de l’optimisation de l’énergie, la valorisation du biogaz issu du processus de traitement des eaux usées permet une production d’électricité qui couvre les besoins énergétiques des Step à hauteur de 30 %, indique le Groupe OCP précisant qu’actuellement des projets de Step supplémentaires sont à l’étude dans d’autres villes marocaines dont Safi.

Des projets durables tournés vers la R&D : Des tests d’adaptation de 7 variétés de quinoa menées à Youssoufia

Outre le volet industriel du Groupe, celui-ci mise sur l’action en faveur des autres. En témoigne son initiative «Act4community» qui a appuie le développement de la filière quinoa à Youssoufia. Actuellement, les équipes d’OCP mènent des tests d’adaptation de sept variétés de quinoa sur une durée de trois ans. «Une étude de marché international du quinoa, un benchmark et une stratégie de développement de la filière ont également été réalisés. Le lancement des premiers essais agronomiques par l’UM6P sur le comportement des variétés disponibles sera prochainement opéré, ainsi que la mise en place d’équipements avec l’achat de petit matériel de semis, de récolte et de polissage et la construction d’un local de stockage de la semence». Le Groupe estime qu’à terme, le projet doit permettre d’exporter l’équivalent de 2.000 tonnes de graines traitées pour une surface de 1.000 hectares cultivés.

Partage de technologie : Un projet pilote de 500 ha de betterave à sucre dans la région de Tadla mis en place

Il y a moins d’un an, le Groupe OCP a établi un partenariat avec Cosumar qui repose sur le partage de technologies avec l’écosystème. A cet effet, un projet pilote dans la filière sucrière a été lancé en ce sens couvrant 500 ha de betterave à sucre dans la région de Tadla. «OCP a mis à disposition une unité de production intelligente permettant de générer des recommandations de formule d’engrais à la carte», souligne le Groupe. A ce jour, plus de 200 agriculteurs ont profité d’analyses de sols effectuées sur leurs exploitations.

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