Ivre, ce jeune homme de trente-deux ans n’hésite pas à monter à bord de la voiture qu’il a louée auprès d’une agence de location de voitures et la conduire à toute allure à travers les quatre coins de la région de Had Soualem, dans la province de Berrechid.
Et ce qui devait arriver arriva. Sous l’effet de l’alcool, il ne maîtrise pas son véhicule et finit par avoir un accident de la circulation. Alertés, les éléments de la gendarmerie royale de Had Soualem se dépêchent sur les lieux. Dès qu’ils remarquent l’état du jeune automobiliste, ils décident de le maintenir en garde à vue jusqu’au lendemain, le temps qu’il reprenne ses esprits, pour l’interroger. Entre-temps, après avoir consigné le PV du constat, la victime de l’accident a été évacuée vers le service des urgences afin d’être soignée de ses blessures.
Apprenant la nouvelle, la mère du jeune automobiliste se dépêche à son tour sur le poste des gendarmes tentant de trouver une solution convenable permettant à son fils d’être libéré. C’est alors qu’un jeune homme s’approche d’elle et se présente comme un ami du chef de la brigade de gendarmes chargés de l’affaire. Il lui offre ses services. Il lui explique que le chef de la brigade pourrait régler l’affaire avec un pot-de-vin de l’ordre de 10 mille dirhams. Pas moins de quelques heures, la somme était entre les mains du jeune homme. Il lui promet que son fils sera relâché dans quarante-huit heures.
Cependant, de nouveaux détails concernant l’affaire ont nécessité la prolongation de la durée de la garde à vue. Et c’était la mauvaise surprise pour la mère qui se présente devant le chef de la brigade et lui demande pourquoi il garde encore son fils alors qu’il a empoché les dix mille dirhams.
N’en croyant pas ses oreilles, il lui demande plus d’explications. Elle finit par lui relater son histoire avec le jeune homme. Elle a été dupée par un escroc, lui explique-t-il. Une souricière a été tendue à ce dernier et il a été arrêté. Il semble qu’il est un repris de justice.
