Ne l’a-t-on pas stéréotypée à outrance, commercialisée, vidée de son essence pour la rendre uniforme, insipide et dénuée d’âme ?
L’automobile, autrefois symbole puissant de liberté, de propriété et synonyme de plaisir, est en passe de devenir un simple consommable sous le poids d’une situation quasi hégémonique que les nouvelles contraintes économiques et environnementales exigent de repenser. L’automobile est peu à peu en train de perdre une bataille symbolique: celle de son usage qui se modifie déjà considérablement, insistant davantage sur son rôle de service que sur sa possession.
Elle est, hélas, en passe de devenir davantage un outil qu’un symbole, et plus un usage qu’une propriété. Et le pire, c’est que nous ne pouvons pas y faire grand-chose…