Pour l’ASTEC, les technologies de l’information sont un levier déterminant dans la construction de l’économie du savoir. Ainsi, le Maroc est appelé à investir dans une vision claire, réaliste et réalisable pour positionner ses entreprises, son administration et ses ressources humaines dans la carte mondiale des métiers de demain liés aux technologies de l’information.
Aussi, partant de cette conviction, l’ASTEC travaille sur un projet d’étude prospective. «Baptisée Maroc IT 2030, cette étude vise à explorer, à l’horizon 2030, les pistes possibles pour l’adoption d’une politique publique efficiente avec une démarche participative qui capitalise sur l’intelligence collective des acteurs publics et privés de l’écosystème des technologies de l’information», explique Hicham Amadi, président de l’ASTEC.
Cependant, il faut noter que cette étude intervient dans un contexte où le Maroc a déjà déployé deux principales stratégies sectorielles depuis les années 2000 à savoir e-Maroc et Maroc Numeric 2013.
«Sans vouloir s’attarder sur les bilans et les résultats de ces deux expériences de politique publique dédiée au secteur des technologies de l’information, l’étude de l’ASTEC se situe dans une perspective de rupture positive. Autrement dit, que peut faire le Maroc, à partir de 2015 et jusqu’à un horizon de 2030, pour booster la dynamique d’appropriation et de développement du secteur TIC?», relève M. Amadi.