Culture

Potins : Mohamed Miftah chez les Pharaons

© D.R

Cette œuvre cinématographique, réalisée par le Syrien Hatim Ali, se propose de revisiter l’histoire des fondateurs de l’Etat égyptien moderne. Mohammed Ali, pacha, fait partie de ces fondateurs. D’un budget de 100.000DH ce télé feuilleton a fait appel à d’autres acteurs marocains dont on ne connaît pas encore les noms. Le tournage se déroulera entre le Maroc et l’Egypte. «Nous allons bientôt commencer à tourner la première partie pour huit semaines au Maroc », déclare Mohamed Miftah. Ce dernier a reçu plusieurs propositions des pays de l’Orient. Une situation qui n’est pas pour déplaire à Mohamed Miftah puisqu’il s’insurge contre l’absence d’une véritable dynamique cinématographique dans son pays. « Jouer avec des acteurs étrangers permet d’accumuler de l’expérience et  de s’ouvrir sur d’autres horizons»,  tranche l’acteur.


Touria Alaoui dans la peau de Safia
«La lumière est dans nos cœurs » est le titre du prochain téléfilm de Hamid Bennani dans lequel joue Touria Alaoui. Après une longue période de repos, l’actrice est aujourd’hui plongée dans la lecture du scénario de ce téléfilm produit par 2M. « Je joue un rôle très intéressant, un personnage doté d’une grande sensibilité», raconte Touria sans entrer dans les détails, vu qu’elle n’a pas encore terminé la lecture du scénario.  Le tournage est prévu pour la fin du mois de février.
D’ici là, l’actrice aura bien pris connaissance du rôle pour bien interpréter son personnage de Safia. En parrallèle, Touria Alaoui s’apprête à faire partie du team de Touria Jabrane dans une émission comique qu’elle prépare avec 2M. Le scénario est cette fois-ci de Youssef Fadel.


Fatema Boubekdi s’actualise
La réalisatrice Fatema Boubekdi s’éloigne des chemins broussailleux pour réaliser ses films. L’auteur de « Souk Nssa » avait pour habitude de mettre le cap sur des villages et des localités loin de la ville. Aujourd’hui, la cinéaste innove et filme ses trois prochains courts- métrages dans le réseau Casa- Azemmour.  Il s’agit du tournage de trois films sur le thème du travail des enfants. « Taha» « Mariem » et «Zahra» sont les titres de ces courts-métrages qui mettent en scène les différentes péripéties auxquelles sont exposés les enfants exploités au travail.
Le premier film « Taha » relate l’histoire du personnage éponyme. Agé d’à peine huit ans,  le jeune garçon a été obligé de mettre fin à ses études après le décès de son père. Il doit prendre soin de sa mère handicapée et prendre en charge sa famille.
C’est ainsi qu’il travaille chez un tailleur du quartier. Le même tailleur va exploiter son jeune employé.
Après les histoires puisées dans la tradition, Fatema Boubekdi s’intéresse à des faits de société toujours d’actualité.


Moulay Driss se lance dans la prod
Le musicien Moulay Driss Zbir, membre du groupe «Midgnight Shem’s», va bientôt fonder sa propre boîte d’évènementiel.
Une façon pour l’artiste de contourner le manque d’activité musicale et pouvoir organiser ses propres concerts. « Nous avons déposé nos projets d’albums dans des agences de productions, mais nous n’avons pas encore reçu de réponse favorable».
 Mais en attendant la création de cette institution, l’artiste se penche en compagnie des autres membres du groupe sur la préparation d’un prochain concert où la musique « a capella » rejoint des sonorités de guitare et d’autres instruments à percussion. C’est bien là la nouveauté de la formation « Midnight Shem’s ». « Le concert va durer une heure et dix minutes et nous préparons une tournée dans tout le Maroc».


Les courts en longueur de Mouftakir
Mohamed Mouftakir semble prôner pour un nouveau format pour les courts-métrages. Ces films dépassent toujours la durée réglementaire pour les courts-métrages. « Mes films sont des courts-métrages longs », ironise Moufatkir. Une façon pour l’acteur de se distinguer dans sa démarche cinématographique. Le  tournage de son prochain film « Fantasmes » est prévu pour le 28 février. Le cinéaste donne les dernières touches à son film et à son casting. Saâdia Ladib est prétendue pour jouer le premier rôle féminin. «C’est l’histoire d’un jeune homme  qui vient de percevoir son salaire de fin de mois et qui veut vivre une belle aventure», relate Mouftakir.
Le cinéaste promet une fin surprenante dans son film.
Le même souci cinématographique en tête, notre réalisateur fait dans le sensationnel au sens positif du terme.
Il refuse l’étiquette de cinéma d’horreur et préfère le mot surprise.


Mohamed Loakira défend Kacimi
L’écrivain et poète Mohamed Loakira contribue par ses écrits dans la nouvelle revue d’art marocaine « Matrice des arts ». Dans ce prochain numéro, l’écrivain fait un clin d’œil à la préservation de la collection de feu Mohamed  Kacimi. « Sa collection de peintures est en train de souffrir de l’humidité dans sa maison à Harhoura », déclare Loakira. Dans son article, l’artiste donne un aperçu sur l’œuvre de cet artiste-peintre et en profite pour attirer l’attention sur le statu que connaît l’avenir de la Fondation Kacimi. « Les tableaux ont été mis sous scellés dans son atelier, mais ils risquent d’être détériorés puisqu’il faudrait les conserver dans un musée avec des normes spécifiques », ajoute l’écrivain. Mohamed Loakira a achevé son premier roman « L’esplanade des Saints and compagny ». Le poète a reçu l’accord de principe de Marsam mais souhaite avoir une coédition avec une maison d’édition française pour lui donner plus d’impact.


Abdou Mesnaoui sera-t-il le prêtre ?
Abdou Mesnaoui devrait incarner le personnage d’un prêtre dans la superproduction « The prisonner of the sun ». Le tournage de ce péplum de Roger Christian devait avoir lieu le 20 février. Mais les dernières nouvelles relatent un changement de programme. Et les informations divergent d’une source à une autre. Abdou Mesnoui aurait appris que le tournage a été reporté pour des raisons inconnus. L’ancien guide des studios Atlas avance, quant à lui, que le tournage a été annulé. « Ils se sont rendu compte qu’ils avaient un déficit au niveau du budget et toute la préparation des décors et des plateaux a été arrêtée » déclare Hassan Oubrane. 
La production exécutive au niveau du Maroc a été confiée à Latef Lahlou, le directeur de «Cinetelema».  En attendant d’avoir des manuelles sur la véritable cause du départ de l’équipe de Roger Christian, les figurants et les acteurs, qui ont signé le contrat, sont obligés d’attendre et ne peuvent pas s’engager dans un autre film, puisque leur contrat le leur interdit.

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