Economie

Centrale Laitière : Résultats en demi-teinte

© D.R

Le premier semestre 2015 a été exceptionnellement difficile pour la Centrale Laitière. Entre charges non-courantes, taxes et autres impôts, les résultats financiers accusent le coup. C’est ainsi que le chiffre d’affaires consolidé du Groupe Centrale Laitière, du premier semestre 2015, s’établit à 3,296 milliards de dirhams, en recul de 2,7% par rapport au premier semestre 2014. «Malgré une légère progression des parts de marché et un redressement sur les produits laitiers frais et fromage qui confirment la force des marques et concrétisent les initiatives commerciales de Centrale Laitière, la baisse de la consommation sur la catégorie du lait liquide pénalise les résultats», explique-t-on auprès de la Centrale Laitière.

L’excédent brut d’exploitation en mauvaise passe

S’agissant de l’excédent brut d’exploitation courant consolidé du premier semestre 2015, les résultats affichent une baisse de 12,6% par rapport à la même période de l’an passé. Il se chiffre donc à 314 millions de dirhams contre 359 millions de dirhams en 2014. Aussi, selon le top management de l’entreprise, «cette baisse s’explique essentiellement par trois points importants». Il s’agit en premier lieu du recul enregistré au niveau du chiffre d’affaires. Ensuite, il y a l’inflation subie sur les emballages, la masse salariale et autres charges d’exploitation.
Enfin, on retrouve la poursuite des investissements sur l’organisation des circuits d’approvisionnement du lait, ainsi que ceux visant l’amélioration continue de l’outil industriel et logistique. Par ailleurs, le Conseil d’administration a approuvé la prise en compte de certains éléments exceptionnels dont des taxes et autres impôts, impactant négativement l’Excédent brut d’exploitation courant consolidé pour plus de 10 millions de dirhams.
Les charges exceptionnelles plombent le RNPG
Sur un autre volet, le groupe Centrale Laitière a relevé que ces mêmes charges exceptionnelles expliquent la forte baisse du résultat net part du groupe qui s’établit à 9 millions de dirhams.
Il enregistre donc un recul conséquent de 86,2% après s’être chiffré à 66 millions de dirhams à la même période en 2014. «Hors ces effets, le résultat net part du groupe s’élèverait à 65,6 millions de dirhams, en légère baisse de 1,4% par rapport au premier semestre 2014», explique-t-on auprès du géant laitier.

Des perspectives prudentes

Cependant, en dépit de ces résultats fortement impactés par une conjoncture peu porteuse, le Groupe se déclare confiant dans les perspectives de croissance de la catégorie à moyen terme.
Ainsi, Centrale Laitière maintient son agenda et poursuit ainsi ses investissements pour renforcer son portefeuille de marques et ses structures opérationnelles. En contrepartie, le producteur de lait et produits laitiers reste vigilant face à la conjoncture. «Au demeurant, le difficile contexte économique, marqué par une consommation que Centrale Laitière anticipe en retrait encore sur les prochains mois, sur la catégorie lait, continuera à constituer un défi à relever dans le futur proche», souligne l’entreprise dans sa communication financière.
 

Articles similaires

EconomieUne

La coopération économique au centre d’entretiens entre Mme Fettah et son homologue français

La ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah, et le ministre...

EconomieUne

Forum annuel du syndicat des entreprises du tour operating : Plus de 130 prescripteurs et décideurs français présents à Rabat

Le forum prévoit des séances de networking entre les tour-opérateurs français et...

EconomieUne

Des secteurs à haut potentiel de coopération ont été identifiés : L’AMDIE en mission de prospection auprès des industriels allemands

Le Maroc se distingue en offrant des opportunités de production décarbonées grâce...

EconomieUne

12 huiles d’olive extra vierge primées

Le ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et...