Un plan ambitieux donc qui arrive presque à terme, puisque dès 2016, un bilan final de toutes les réalisations accomplies pour le secteur devra être dégagé. Sera-t-il reluisant et à la hauteur de objectifs fixés ? Cela reste à prouver.
Toujours est-il que les chiffres temporaires dégagés dès à présent prêtent plutôt à l’optimisme. Si l’on prend les toutes dernières données sur le volume des investissements pris séparément, il a été provisoirement arrêté à 166 milliards DH sur la période allant de 2012 à 2016, alors qu’il représentait à peine plus de la moitié sur la période antérieure qui s’est écoulée entre 2008 et 2011. Par secteur, les investissements orchestrés au niveau des routes ont totalisé pas moins de 26,1 milliards DH, tandis que les autoroutes ont engrangé, pour leur part, un montant d’investissements s’élevant à 15,8 milliards DH.
Le secteur ferroviaire a nécessité quelque 27,5 milliards DH, à l’heure où le transport portuaire a drainé un chiffre qui monte à 28,5 milliards DH. Mais c’est le secteur de la logistique qui s’est illustré comme étant le champion incontesté au niveau des investissements tous azimuts.
Il a nécessité à lui seul pas moins de 63 milliards DH, soit plus de 35% du total alloué au secteur du transport dans son ensemble. Seule ombre au tableau, les investissements consacrés au secteur des aéroports qui ressortent en demi-teinte. Et pour cause, ce sont à peine 5 milliards DH qui ont été attribués à ce secteur pourtant primordial pour le Royaume, aussi bien en termes de tourisme que d’image de marque.
Ce chiffre de 5 milliards reste en effet en deçà de ce que mérite réellement cette branche vitale du domaine du transport dans nos contrées, surtout que le Maroc a l’ambition de devenir un jour un hub aérien pour tout le continent africain. Il convient de préciser que l’infrastructure aéroportuaire dont le Maroc dispose actuellement reste loin, même très loin des objectifs fixés, et ce en comparaison avec d’autres aéroports à l’international.
