Economie

Plan national de développement des échanges commerciaux: Les opérateurs britanniques examinent les opportunités

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A une année près de sa mise en œuvre, le Pan national de développement des échanges commerciaux interpelle les opérateurs anglais.
La Chambre de commerce britannique (Britcham) s’est penchée sur la question, en détaillant ce dispositif et traçant les pistes à suivre pour booster les exportations, réguler les importations et améliorer la valeur ajoutée locale. Il s’agit là, en effet, des trois axes prioritaires autour desquels s’articule le plan à l’horizon 2016. Le Plan national de développement des échanges commerciaux vient, donc, rétablir le déséquilibre de la balance du commerce extérieur.

Il vient, par ailleurs, absorber le déficit, qui malgré son redressement ces dernières années, n’arrive toujours pas à réduire l’écart existant entre les importations et les exportations marocaines. Les membres de la Britcham ont eu droit à un exposé détaillé de cette feuille de route qui se décline en 20 chantiers et 40 mesures. La présentation devait se faire par le ministre de tutelle Mohammed Abbou, qui, du fait d’un agenda chargé a délégué un représentant. L’audience a, ainsi, examiné le contexte général des échanges extérieurs au niveau national.

2014 a été un cap assez important. L’année a connu un revirement de situation, notamment en termes d’exportation, basculant ainsi la hiérarchie des produits exportés. Les intervenants se sont également penchés sur les spécificités du déficit commercial.

Le représentant du ministre délégué auprès du ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique a indiqué qu’une part importante du déficit commercial est imputable aux échanges commerciaux avec trois importants partenaires.

Il s’agit, de l’Europe, la Chine et l’Arabie Saoudite. Il a, entre autres, souligné que le déficit commercial observé est d’ordre structurel, innocentant ainsi les accords de libre-échange.

En termes d’excédent, sa contribution demeure insuffisante pour réduire de manière drastique le déficit commercial. Au niveau des échanges de services, l’excédent a dépassé pour la première fois en 2014 son niveau d’avant-crise.

Il s’est situé autour de 60 milliards de dirhams. Notons que la balance commerciale des services a connu sur les quinze dernières années une nette évolution de ses exportations. Les recettes des voyages pèsent, quant à elles, de moins en moins, bien que leur valeur croisse d’année en année.

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