Société

Fondation Omar Tazi: SOS Villages d enfants, Bayti et le CHU de Casablanca soutenus

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La Fondation Omar Tazi des œuvres sociales et humanitaires se penche sur l’enfance. Cette tranche de la société étant la plus vulnérable, il est des plus nécessaires de lui assurer un accompagnement lui permettant une vie digne. C’était en effet l’objectif de trois conventions que la Fondation a signées jeudi 23 janvier avec SOS villages d’enfants, l’hôpital d’enfants du CHU Ibn Rochd de Casablanca et l’Association Bayti.

«Prendre soin de l’enfance ne se limite pas à la nourrir et lui offrir des habits propres», fait savoir Béatrice Beloubad, directrice nationale de SOS Villages d’enfants. En effet, que ce soit chez SOS Villages d’enfants ou à l’Association Bayti, l’engagement va au-delà des soins primaires que l’on peut accorder à un enfant en situation de rue ou ayant une vie difficile.

Ces associations, en plus d’assurer un foyer à l’enfant, lui promettent un avenir sain en prenant en charge sa scolarité ainsi que les soins qui lui sont nécessaires. Toutefois, la crise qui sévit aujourd’hui fait en sorte que les moyens mis à la disposition de ces acteurs soient de plus en plus limités.

«Bien entendu, l’Etat nous accorde des subventions mais ceci ne couvre pas le un dixième de nos charges. Nous consacrons 3.000 DH mensuellement à chaque enfant, soit 100 DH le jour», note Jaouad Chouaib, président de l’association Bayti  dont la mission n’est pas évidente et la mobilisation des acteurs économiques et sociaux reste nécessaire à sa pérennité.

C’est justement dans ce sens que les laboratoires pharmaceutiques marocains Sothema, via la Fondation Omar Tazi, ont procédé à la signature d’une convention avec SOS Villages d’enfants Maroc portant sur le parrainage d’une maison familiale et un partenariat  relatif à la santé et l’enfance.

Cette action permettra de prendre en charge une famille de sept enfants ainsi que leur maman. Omar Tazi, initiateur de la Fondation Omar Tazi, note à ce titre que «la protection de l’enfance ne devrait pas se limiter à des actions ponctuelles. Il est de notre devoir de lui assurer un avenir et de le faire correctement. Il ne sert à rien d’aider un enfant et l’abandonner quelque temps après».

Il est à noter qu’une deuxième convention a été conclue avec le service de chirurgie viscérale pédiatrique de l’Hôpital d’Enfants Abderrahim Harouchi du CHU Ibn Rochd de Casablanca portant sur l’humanisation et l’amélioration de la qualité des soins et une troisième, signée avec  l’Association Bayti pour la prise en charge et la protection de l’enfance.

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