Le nouveau-né qui avait été enlevé, vendredi 18 janvier du service pédiatrie de l’hôpital Moulay Abdellah de Mohammédia, a finalement été retrouvé. Le nourrisson baptisé Yassine a été rendu à ses parents le vendredi 25 janvier. Les résultats d’un test ADN, effectué par le laboratoire national de la police scientifique de Casablanca, ont confirmé samedi le lien de parenté entre le nouveau-né et ses parents biologiques. Le petit Yassine a été retrouvé par les éléments de la police judiciaire de Mohammédia au domicile de la femme, auteur de l’enlèvement, suite à d’intenses investigations. Dans ses aveux à la police, la jeune femme, qui est dans l’incapacité d’avoir des enfants a avoué avoir enlevé le nourrisson pour l’adopter et a également reconnu les faits qui lui sont reprochés. Cette femme avait accédé à l’hôpital par la porte du service des urgences et s’était présentée à Hanae El Aji, la maman du nouveau-né en tant qu’infirmière. Elle avait alors pris le nourrisson sous prétexte de vouloir lui faire subir des contrôles médicaux avant de disparaître. C’est aux environs de 7h30 du matin du vendredi 18 janvier, que Yassine a été kidnappé. «A sept heures du matin, heure des visites, une femme s’est introduite dans la chambre où se trouvaient ma femme et une autre jeune maman qui venait d’accoucher d’une petite fille. Se faisant passer pour une infirmière, elle demande à ma femme de lui confier l’enfant pour un petit contrôle ordinaire. Confiante, ma femme lui tend notre bébé. Une inquiétude intuitive l’a poussée quelques minutes après le départ de la femme à demander qu’on lui rende l’enfant», confie à ALM, Mohamed Essafy, le père de l’enfant avant d’ajouter que : «On a fait comprendre à ma femme qu’aucun ordre a été donné pour que l’on vienne chercher le bébé. Ma femme a alors compris que notre enfant avait été enlevé. Les recherches ont été engagées tout de suite après l’enlèvement. La seule piste envisagée était celle de la criminelle qui s’était fait passée pour une infirmière et que l’on aurait aperçue dans les couloirs de l’hôpital, la veille du crime et qui semblait en quête d’une adoption». A l’heure où nous mettions sous presse, une condamnation sera prochainement prononcée.
Une femme condamnée à 4 mois de prison pour enlèvement d’un bébé à Tanger
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