Et puis, messieurs-dames, un poste de ministre, ça ne se refuse jamais. Pourtant, quelqu’un l’a fait. Oh, non, il n’est pas d’ici. C’est un Tunisien et il s’appelle Karim Skik.
Ce bonhomme-là a été nommé à la tête du ministère des technologies de l’information et de la communication, en Tunisie, et il a refusé. Oui, mesdames et messieurs, il n’a pas voulu devenir ministre et il a expliqué pourquoi: «j’ai des sociétés qui opèrent dans le domaine des TIC.
J’ai des contrats en cours… et notamment La Poste Tunisienne, qui dépend directement de «mon» ministère. J’ai aussi une start-up dans le commerce électronique… Puis-je me permettre d’être ministre de tutelle et gagner de l’argent de la Poste Tunisienne ?
Puis-je me permettre d’être ministre de l’économie numérique et avoir une start-up dans le commerce électronique ?». J’en suis resté baba. En tout cas, si business et morale ne vont pas toujours ensemble, TIC et éthique peuvent parfois parfaitement rimer.
A demain