C’est aujourd’hui, lundi 1er septembre, que va démarrer le «Recensement général de la population et de l’habitat» qui a pour objectif de savoir combien nous sommes, où nous vivons, avec qui nous vivons, comment nous vivons, et surtout, de quoi nous vivons.
Si ce n’est pas du voyeurisme, ça lui ressemble vachement. Je veux bien croire que les responsables ont le droit de savoir combien il y a dans ce pays de bouches à nourrir, d’enfants à instruire, de malades à soigner, de chômeurs à faire bosser, de SDF à loger, etc., mais de là à vouloir connaître, aussi, notre revenu, voire, pire encore, comment nous l’avons acquis, là, je ne suis plus d’accord.
Après tout, chacun est libre d’avoir autant de fric qu’il veut ou qu’il peut, comme chacun a le droit de le préserver, y compris du mauvais œil. Moi, par exemple, j’ai décidé de ne rien dire et de ne rien montrer. D’ailleurs, à partir d’aujourd’hui, je suis aux nantis absents et je ne serai de retour que le 21. Quant à vous, vous devez dire toute la vérité. C’est pour la bonne cause, je le jure.
A demain