Je suis déçu. Parce que j’ai perdu. J’avais parié avec un copain que jamais Ahmed Zaidi n’allait céder. Zaidi est un de nos rares confrères qui a réussi à échanger son tablier de journaliste contre le costume de parlementaire, et ce qu’on offre avec.
De plus, socialiste, il a mis sa belle voix d’ex-présentateur de télé au service des «masses populaires». D’ailleurs, ses collègues du parti au Parlement l’ont très vite choisi comme leur patron, et lui ont renouvelé leur confiance encore cette année, ce qui n’a pas plu à Driss Lachgar, leur boss contesté à tous.
Mais, après avoir résisté comme un roc, Zaidi a commencé par jeter du lest et a fini par laisser tomber, afin, se défend-il, «de préserver l’unité de l’USPF».
De quelle unité, il parle ? Tout le monde tape sur tout le monde, et la rose qui avait perdu ses épines déjà depuis longtemps, est en train de perdre, peu à peu, feuilles et pétales.
Non, Zaidi, tu aurais dû lui tenir tête pour ne pas perdre la face, et moi, ma mise. Et puis, entre nous, tu sais très bien que le parti, hélas, est déjà parti.
A demain