On a beau dire et répéter qu’on peut rire de tout, j’ai parfois beaucoup de mal à le faire dans certaines circonstances. Je vous donne un exemple : le drame palestinien.
Comment voulez-vous qu’on puisse rigoler quand on voit cette armée de fous haineux qui entrent sans frapper dans une terre qui ne leur appartient pas, pour tirer aveuglément sur des enfants, des femmes et des vieillards parce que, selon eux, se cacheraient derrière eux des terroristes hyper dangereux.
Non, ce n’est pas marrant. Pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de sourire en lisant ce matin sur Internet deux infos presque côte à côte : 50 000 à 60 000 manifestants sont sortis à Rabat pour soutenir les habitants de Gaza, alors qu’on estime entre 150.000 à 160.000 le nombre de fidèles présents lors de la nuit de clôture du Coran à la mosquée Hassan II de Casablanca.
Je ne crois pas beaucoup à la numérologie, mais c’est peut être un signe pour nous montrer que si on protestait autant qu’on priait, peut-être que les choses pourraient mieux avancer. Ou bien peut-être je ne fais que délirer. On le ferait pour beaucoup moins…
A demain