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Edito : 0,02% du PIB !

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C’est maintenant une réalité déjà bien installée et qui se trouve confortée de jour en jour : la performance économique et, de manière mécanique, le développement global tout court sont basés sur le savoir et la connaissance.

Car le progrès dans tous les domaines ne peut se réaliser qu’à travers la recherche et développement qui génère l’innovation. Et qui mieux que le monde universitaire pour être le porte-drapeau par excellence de la recherche appliquée à la base des avancées scientifiques, techniques et technologiques créatrices de performance. Il se trouve qu’au Maroc, la recherche scientifique est encore visiblement reléguée aux derniers rangs des priorités au moment où paradoxalement ce sujet fait l’unanimité.

Pour preuve, le budget annuel de la recherche scientifique dans les universités marocaines avoisine les 200 millions DH, soit environ 0,02% du PIB. Un niveau honteusement bas pour une économie qui se projette déjà dans le futur et qui ambitionne de devenir émergente, créatrice de valeur ajoutée et, surtout, moins dépendante de l’étranger dans beaucoup de secteurs. Cela dit, l’État n’est pas le seul acteur à blâmer. Les opérateurs économiques, censés être les premiers bénéficiaires des fruits de la recherche et de l’innovation, sont censés aussi être les premiers investisseurs dans la R&D.

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