Un complément d’information communiqué jeudi par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire national fait, lui, état de la découverte d’un réseau international d’immigration opérant dans de nombreux pays.
Selon un communiqué du BCIJ, les trois personnes arrêtées auraient été en possession de «lettres suspectes à charge jihadiste».
Les trois Afghans, dont l’un est d’origine pakistanaise, ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de quitter le Maroc à destination du Danemark en utilisant des passeports pakistanais falsifiés, précise le communiqué.
Retraçant leur parcours avant leur arrivée au royaume, le BCIJ explique que les mis en cause, qui ont prétendu avoir reçu des menaces de mort de la part du mouvement des Talibans, avaient regagné la ville émiratie de Dubaï en provenance du Pakistan où ils avaient obtenu des passeports pakistanais falsifiés de la part d’intermédiaires pakistanais naturalisés britanniques et résidant au Royaume-Uni.
Ils auraient, alors, utilisé ces passeports pour un voyage en Mauritanie avant d’entrer sur le territoire marocain à travers le point frontalier Bir Guendouz, au sud du Maroc.
Ce coup de filet s’inscrit dans le cadre des mesures proactives prises par la Direction générale de la surveillance du territoire national pour parer à tout danger au vu des menaces terroristes que connaît le monde, et plus particulièrement la région d’Afrique du nord.
Toujours selon les autorités marocaines, les trois mis en cause seront présentés à la justice une fois terminée l’enquête menée sous la supervision du parquet général compétent.
