Le 9ème congrès national qui a porté Driss Lachgar à la tête de l’USFP était présenté comme le congrès de la dernière chance pour un parti à la croisée des chemins. Quelques mois après, l’USFP est en proie à de graves incidents en interne.
Après avoir mené l’opposition durant plusieurs décennies, ce parti a dirigé la première expérience d’alternance politique en 1998. Mais les années sont passées et les dernières grandes figures historiques du parti ont choisi la retraite. D’autres ont préféré couper tout lien avec le parti en guise de protestation. Il faut dire que l’USFP n’a pas su gérer «la transition générationnelle» entre les fondateurs qui ont fait leurs premières armes dans le mouvement national et la deuxième génération, celle qui est née après l’indépendance.
A cela s’ajoute l’épreuve de la participation à la gestion des affaires du pays de 1998 jusqu’en 2011. Aujourd’hui, les choses se compliquent davantage avec un bras de fer entre deux principaux courants. L’avenir de ce parti qui a su résister aux épreuves difficiles des années de plomb est plus que jamais inquiétant…
