Un changement qui a été dicté par la situation actuelle où de nombreux jeunes marocains sont enrôlés, endoctrinés, entraînés puis envoyés dans plusieurs zones de tensions, notamment au Moyen-Orient, pour combattre avec des réseaux terroristes transfrontaliers.
Le Maroc rattrape donc un certain retard législatif et juridique. Il suffit de savoir que les actes d’enrôlement de personnes en vue de les envoyer pour combattre dans les rangs des organisations terroristes viennent tout juste d’être répertoriés dans la liste des actes terroristes. Ceci arrive à un moment où les cellules spécialisées dans l’envoi de candidats en Irak et en Syrie tombent l’une après l’autre.
Il était donc nécessaire d’adapter l’arsenal juridique marocain à cette nouvelle donne. Le hasard fait que la loi soit changée sous un gouvernement mené par le PJD. Ce parti même dont les positions étaient pour le moins confuses. Mais ça fait longtemps déjà…