Elle rentrait chez elle à temps à chaque fois qu’elle était de sortie pour aller au lycée, faire des courses ou passer quelque temps en compagnie de ses amies. Pourtant ce jour-là elle n’est pas revenue. Pourquoi une telle absence? Que s’était-il passé?
Nous sommes à Marrakech. La nuit est tombée. Il est 22 heures. La jeune adolescente de dix-sept ans n’a pas encore donné signe de vie. Ses parents ont téléphoné à toutes ses amies leur demandant des nouvelles. Mais en vain. Personne ne l’a vue, personne ne l’a rencontrée. Aucun signe de vie. A-t-elle fugué ?
Pour ses parents qui ont recouru à la police judiciaire de la sûreté de Marrakech, il n’y a pas de raison pour qu’elle s’échappe du domicile familial. A-t-elle été détournée par quelqu’un ? Peut-être, puisqu’elle est encore adolescente. A-t-elle été kidnappée? Cette idée rendait sa mère folle. La police entame ses investigations. Les policiers ont déployé tous leurs efforts pour trouver la moindre information pouvant les aider à tirer l’affaire au clair. Rien n’y fait. C’est le flou total. La disparition de la fille a duré toute une semaine. Il fallait attendre qu’un coup de téléphone soit reçu par le père de l’adolescente. A l’autre bout du fil, une personne inconnue qui a réclamé une rançon de 5 mille dirhams pour relâcher la fille.
Sur ordre des enquêteurs, le père a cédé à son interlocuteur. Un rendez-vous et le lieu de la rencontre ont été fixés par les deux, le père et le kidnappeur. Le piège a été tendu par les limiers de Marrakech. Et la rencontre a eu lieu entre ce kidnappeur et le père de l’adolescente… C’est là que la police a fini par l’épingler.
Il s’agit du copain de l’adolescente, lui également adolescent de dix-sept ans, qui l’a détournée au départ pour la séquestrer ensuite et la violer durant toute une semaine.
