Tendance positive des crédits immobiliers au Maroc. Depuis le début de l’année et jusqu’à fin mai 2014, le montant de ces crédits a atteint les 233,015 milliards de dirhams, soit une hausse de 2,3% par rapport à la même période de l’année précédente.
Cette augmentation significative des crédits immobiliers est liée à une belle performance des crédits à l’habitat, comme le soulignent les statistiques monétaires de Bank Al-Maghrib à fin mai. En effet, le montant des crédits à l’habitat a marqué un saut de 5% pour atteindre 164,096 milliards de dirhams durant les cinq premiers mois de cet exercice. Le crédit aux promoteurs immobiliers ne connaît pas la même tendance. A fin mai dernier, le montant de ces crédits a été de 66,833 milliards de dirhams, marquant une baisse de 3,2% par rapport à la même période de l’année précédente.
Selon toujours les statistiques monétaires de la banque centrale, l’on note comme l’année précédente un engouement pour le long terme en matière de crédits immobiliers. La ventilation croisée du crédit bancaire par objet économique et par terme montre que le montant sur le long terme a atteint les 137,505 milliards de dirhams à fin mars dernier, marquant une hausse de 5,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Idem pour le moyen terme qui a concerné 60,322 milliards de dirhams avec une augmentation de 3% au premier trimestre 2013. En ce qui concerne le court terme, le montant des crédits immobiliers a connu une baisse de 1,9% pour s’établir à 34,332 milliards de dirhams au lieu de 35,433 milliards de dirhams à la fin du premier trimestre 2013.
Il faut noter que le marché immobilier marocain a connu au cours de la dernière décennie une période de dynamisme, avec une hausse importante du nombre de transactions immobilières et une accélération du rythme de progression des crédits immobiliers. Ces évolutions ont été accompagnées d’une hausse des prix, qui a atteint 3,6% en moyenne annuelle entre 2007 et 2009, selon le rapport annuel de Bank Al-Maghrib.
A partir de cette date, l’activité du secteur a commencé à décélérer et la hausse des prix est revenue à 1,3% en moyenne entre 2010 et 2013.
