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M’diq : Un coin niché au pied du Rif

© D.R

À une quinzaine de kilomètres de Tétouan, sur la route de Sebta, se trouve un coin de plage que les Espagnols ont jadis nommé «Rincon», le Coin. M’diq est un coin caché au pied des montagnes du Rif, face au détroit de Gibraltar, d’où son deuxième nom de «M’diq». C’est une plage très prisée aux eaux limpides, qui caractérise cette zone de la Méditerranée. Ce petit «coin» est limité au sud par une mini-chaîne de montagnes qui s’étend sur le bord de mer et donne sur la côte, à l’arrière du port Aïn Chejra.
Son magnifique climat, les paysages montagneux qui se profilent derrière elle, font de cette plage une destination prisée par les touristes de tout bord. L’été, le nombre de la population de la localité adossée à cette plage augmente considérablement. Petite ville de pêcheurs, cette station attire les passionnés des produits de la mer qui caractérisent la gastronomie locale. M’diq est aussi une station balnéaire renommée. Elle est connue pour ses complexes touristiques et ses hôtels. Son port de pêche alimente la ville de Tétouan et ses environs.
M’diq est surtout connue pour sa forte attraction touristique durant la période estivale. Et c’est grâce à sa belle plage qu’elle réussit chaque année à attirer plus de 100.000 touristes. Des dizaines de milliers d’estivants nationaux préfèrent également ce petit coin de la côte méditerranéenne.
Mais M’diq, ce n’est pas seulement la belle plage au sable fin. Un peu plus loin de la plage, un bras de côte rocailleuse permet aux épris de la pêche à la ligne ou sous-marine de s’adonner à leur passion. Et au delà de cette petite baie située entre le port de pêche et l’extrémité de la montagne, une étendue d’eau calme et sans remous. Et c’est cette caractéristique des eaux de cette plage qui fait également sa renommée internationale. Car d’année en année, M’diq se construit une réputation inégalée auprès des amateurs des sports nautiques.
La dimension internationale de la semaine nautique de M’diq, dépasse cette petite localité et sa plage dorée pour épouser une dimension régionale. Des centaines de mordus de la voile de courses de régates y affluent depuis des contrées aussi lointaines que l’Égypte, l’Espagne, le Bahreïn, le Qatar  ou la France. Ils participent chaque été vers la fin du mois de juillet, aux différentes épreuves de voiliers, de Laser ou d’Optimist. Depuis sa création, la vocation première, de la petite localité, fut marine et elle le restera grâce au port de pêche dont la réalisation remonte aux années 1970.
Aujourd’hui, grâce à sa plage ouverte sur une étendue d’eaux calmes et limpides, la ville ambitionne de devenir une destination touristique de la dimension des autres lieux de rêve méditerranéens, comme Torremolinos ou Marbella. Pour cela, M’diq compte aussi sur le charme et la pouvoir d’attraction de son port. Le port de la ville est, en effet, divisé en deux parties, l’une de plaisance et l’autre pour les pêcheurs. Le port de plaisance a été agrandi et a changé de place pour améliorer les services offerts aux bateaux touristiques étrangers et nationaux. Alors que la partie pêche a été modifiée et a vu sa taille croître aussi pour protéger les bateaux des courants marins et augmenter la capacité d’hébergement du port.

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