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La saga des marques : Jaguar

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L’histoire de Jaguar est l’une des plus belles sagas de l’automobile. Et pour cause. Son fondateur, Sir William Lyons, alors jeune fils d’une bonne famille de Blackpool (nord-ouest de l’Angleterre) s’était associé à son voisin, également passionné de motos et de mécanique pour créer un side-car. Un engin fuselé et donc assez élégant pour épater les petites amies qu’ils emmènent en balade. D’un exemplaire à l’autre, les deux confères se font une réputation commerciale et c’est ainsi que va naître la marque Swallow Side cars en 1922. Quelques années plus tard (1927), les carrosseries basses et ultra-sportives de Swallow ne font plus que dans le side-car. Des commandes affluent de partout y compris de la part de constructeurs automobiles de renom, comme Austin (pour la Seven) ou même Fiat (pour la 509A). Si bien qu’à l’aube des années 30, Lyons s’installe à Coventry et emménage un site ayant pour principale activité le carrossage. Mais il faudra attendre 1931 pour voir le modèle SS1, soit la première automobile «maison» fabriquée par la firme de Lyons et qui fait sensation au salon de Londres de la même année. Quatre ans plus tard, la marque lance toute une gamme de berlines et de voitures de sport, dont le roadster SS 100, la première à porter le nom de Jaguar. Une appellation choisie par William Lyons qui considérait que ce nom évoquait «la grâce, l’élégance, la puissance et la fougue de ce félin».
Et quant la belle XK120 est présentée en 1948 et qu’elle dépasse (lors d’une lors d’une démonstration à la presse) le cap des 200 km/h, elle est alors la voiture de série la plus rapide du monde. La jeune firme asseoit définitivement sa réputation de grand constructeur automobile. Visionnaire, Lyons va flairer le potentiel de croissance qui se profile sur le marché américain. Les Jaguar s’exportent et se vendent bien, qu’elles soient des berlines comme la Mark VII ou la sportive XK 140.
L’ère des sixties est celle de la formidable Type E, belle pas sa ligne originale et innovante par sa suspension arrière indépendante. Comme les XK 120 et 140 (plusieurs fois victorieux au Mans), ce modèle va lui aussi s’imposer en compétition, d’autant plus qu’il sera doté du premier moteur V12 de Jaguar. Bel engin de grand tourisme, la Type E va connaître une superbe carrière aux USA, mais qui sera malheureusement «freinée» dès les années 70 par les premières lois édictées par ce pays et relatives à la sécurité et la pollution. Les années 70 seront marquées par le retrait de Sir William Lyons qui confie sa boîte au groupe Lofty England en 1972. Entre temps, la grand berline XJ6 avait été lancée (1968) et donna à Jaguar toutes ses lettres de noblesse en tant que label haut de gamme. Mais dès 1979, durant laquelle Jaguar frôle la liquidation, les difficultés financières commencent et perdurent jusqu’à la fin des années 80. Le groupe Ford reprend les destinées du félin en 1989, mais se retrouvent presque contraint à s’en séparer pour renflouer ses caisses et sortir de sa crise financière. Depuis mars 2008, la marque Jaguar –au même titre que Land Rover– est cédée au géant indien Tata Motors qui promet de préserver la touche british propre à cette marque.

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