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«Dos» : quand le deux attaque

Tout comme le jeu de «Sota»,  le «Dos» se joue avec un jeu de cartes espagnol. Inconnu il y a quelques années, ce jeu a vite acquis une notoriété assez remarquable chez les jeunes. Il suffit de faire un tour aux lycées ainsi qu’aux collèges pour s’en apercevoir. Yasmina, une lycéenne âgée de 16 ans, nous explique pourquoi ce jeu a eu un tel succès auprès des jeunes. «C’est un jeu très intuitif basé sur la réflexion. Pour gagner une partie, il faut adopter toute une stratégie en fonction de vos cartes. C’est comme si vous jouez aux échecs, mais sans trop «se creuser» la cervelle. Les règles du jeu sont simples, elles ne sont pas très compliquées. En plus, le jeu n’est pas très exigeant en terme du nombre de joueurs. Seulement deux peuvent faire l’affaire. Ce qui est très pratique en comparaison avec d’autres jeux de cartes.» En effet, pour jouer au «Dos», il faut entre deux et quatre joueurs.  Au début d’une partie, chaque joueur perçoit cinq cartes. Une carte est placée au milieu de la table.
Les joueurs vont à tour de rôle poser des cartes de la même couleur ou du même chiffre. Par exemple, si la carte en question est un trois «épées», il faut avoir soit un trois -peu importe la couleur- soit une autre carte portant le signe «épées». Si vous ne possédez ni l’une ni l’autre, vous devez tirer une carte et vous ne jouer que jusqu’au tour suivant. Rappelons que le jeu de cartes espagnol est formé de 4 séries de dix cartes chacune : oros (ors), copas (coupes), espadas (épées) et bastos (bâtons).
Ces cartes sont numérotées de un à sept. Et dans chaque catégorie, il y a un valet (sota), un cavalier (caballo) et un roi (rey ). Chaque catégorie se compose de dix cartes. Le vainqueur du jeu « Dos » est le premier joueur qui arrive à se débarrasser des cartes en main. D’abord pourquoi ce jeu a été appelé «Dos» ? Dans ce jeu, certaines cartes portent des coups spéciaux. Une sorte de coup fourré. Ces cartes sont au nombre de trois. Il s’agit de l’As, du Sept et du «Dos». Cette dernière est la plus puissante. C’est pour cette raison que le jeu porte son nom. Quand un joueur sort cette carte, celui qui le suit doit tirer deux cartes. Cependant, cette attaque peut être contrée en utilisant un autre « Dos». En cas de contre-attaque, c’est le double des cartes qu’il faut tirer, en l’occurrence quatre. Lorsque cette contre-attaque est elle aussi contrée, le joueur malchanceux doit tirer six cartes. Et en cas d’une autre contre-attaque c’est le jackpot : huit cartes comme «pénalité». Pour l’As, lorsqu’un joueur pose cette carte, son adversaire n’a pas le droit de jouer jusqu’au tour suivant. Il n’a pas aussi le droit de tirer une carte. Le Sept, quant à lui, permet à son détenteur de pouvoir changer la couleur des cartes. Prenons l’exemple d’un Cinq «Or» posé sur la table. Pour pouvoir changer la couleur, le joueur doit soit poser un Cinq de couleur différente, soit poser un Sept «Or» et choisir une autre couleur. S’il choisit, par exemple, les bâtons, les autres joueurs doivent en avoir, sinon il faut qu’ils tirent une carte. S’il n’y a pas plus de cartes à tirer, on procède à un recyclage des cartes. Enfin, l’effet de l’As et du Sept peut être annulé de la même manière que celui du «Dos».

A lire aussi : Jeu : «Sota» ou le valet maudit

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