Economie

Développement agricole: Hausse de l’activité de la station d’ionisation de Boukhalef

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Considérée comme une plate-forme nationale leader en matière d’utilisation des techniques nucléaires en agriculture, cette station, relevant de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), vient d’enregistrer une hausse de son activité grâce à une opération de rechargement réalisée en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

«La capacité de la source d’ionisation de la station, qui était de 15.000 Ci (le Curie, unité de mesure de la radioactivité) lors de sa création, est portée aujourd’hui à 64.000 Ci. Ce qui permettra désormais d’élargir l’éventail des produits à traiter par rayonnements ionisants y compris ceux qui nécessitent une forte dose et d’inciter les industriels à adopter cette technologie préservatrice de l’environnement et compétitive aux autres modes de conservation», indique Dr Mouad Chentouf, chef du Centre régional de la recherche agronomique de Tanger.  

Cette station, créée en 1995 grâce au soutien technique de l’AIEA et du Commissariat à l’énergie atomique français (CEA – France), a pour vocation, poursuit ce responsable, de réaliser des recherches dans les domaines de l’application pacifique de l’énergie nucléaire en agriculture. «Les recherches entreprises ont permis d’obtenir des résultats fort intéressants pour l’inhibition de la germination de la pomme de terre et des oignons, la désinsectisation du blé, des légumineuses, des dattes et des plantes aromatiques et médicinales (PAM), le traitement de quarantaine des agrumes, la prolongation de la durée de conservation de la fraise, la décontamination du poulet, de la viande, du poisson, des épices et des PAM, ainsi que l’induction de mutation chez les lentilles, le colza et les agrumes», a tenu à préciser M. Chentouf.

Ce responsable a ajouté que cette station s’est dotée, depuis sa création, d’un système de manutention et de sécurité infaillible, qui est soumis régulièrement au contrôle du Centre national de radioprotection (CNR), organisme chargé du contrôle des installations utilisant des sources radioactives. «Le risque de contamination est zéro.

Car l’installation utilise une source scellée n’ayant aucun contact avec le milieu extérieur», souligne M. Chentouf, faisant remarquer qu’un important programme de recherche, conduit par les chercheurs de l’INRA et leurs partenaires, a été mis en place, dans ce contexte, «pour créer de nouvelles variétés végétales productives et de bonne qualité et pour déterminer les normes de traitement pour une conservation plus longue de la qualité des produits alimentaires».

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