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Broadcasting TV et radio, un métier en plein boom

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Entretien avec Laurent George, directeur de la 1ère école de journalisme radio au Maroc

Laurent-George-ALM : Votre école forme des journalistes radio, parlez-nous-en…

Laurent George : L’idée de l’école de la radio n’est pas seulement de former dans le journalisme et l’animation radio, mais aussi dans l’animation télé. Il s’agit un peu de la même chose, même si le passage de la radio vers la TV se fait plus facilement. Nous formons également dans le broadcasting vidéo, audio et live. Nous réunissons ainsi tous les éléments de la radio et de la télévision. Le broadcast live permet de devenir animateur, chroniqueur et ainsi d’apprendre à animer sur des radios tous formats qu’elles soient musicales ou de contenu.

Quelle est la différence entre un journaliste animateur radio et un journaliste animateur télé ?

Aujourd’hui le journalisme TV a beaucoup évolué, notamment avec l’arrivée de nouvelles techniques comme la newsroom ou d’autres. De façon générale, le journalisme et l’animation TV nécessitent aujourd’hui de maîtriser toutes ces techniques et tous ces nouveaux procédés. Globalement, la TV est un support moins coincé, plus décontracté et davantage tourné vers le divertissement.

Vous étiez journaliste radio auparavant. Qu’est-ce qui vous a persuadé de switcher vers une école de radio au Maroc ?

Je suis animateur radio de profession au départ et j’ai travaillé sur plusieurs réseaux en France comme Skyrock et Canal+. J’ai également été patron de ma propre radio à un moment donné. Comme j’ai la passion de partager avec les autres, notamment les jeunes stagiaires que je formais quand j’étais journaliste, je me suis dit pourquoi ne pas monter une école de journalisme radio en France au départ, et puis par la suite ouvrir une succursale au Maroc. Si j’ai pensé au Royaume, c’est grâce au boom des radios ici et des nouvelles autorisations qui arrivent. Le robinet de la radio s’est déjà ouvert au Maroc et certainement celui de la TV va suivre. Dans tous les cas il existe un besoin réel en compétences et nous sommes là pour les former et les fournir.

Pourquoi ne vous ouvrez-vous pas aussi aux autres métiers du journalisme, comme la presse écrite, etc.?

Nous avons choisi de travailler sur l’audiovisuel essentiellement. Nous ne sommes donc pas dans la presse écrite, bien que nous formions aussi à la rédaction de contenus pour animer. La radio et la TV sont aujourd’hui devenues des supports qui pullulent sur Internet avec l’explosion des Web TV et des Web radios. Les possibilités sont énormes et il s’agit là de métiers d’avenir. Nous travaillons sur 3 volets essentiels: le son, l’image et le live pour animer les contenus. C’est là où l’on se spécialise vraiment.

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Si j’ai pensé au Royaume, c’est grâce au boom des radios ici et des nouvelles autorisations qui arrivent. Le robinet de la radio s’est déjà ouvert au Maroc et certainement celui de la TV va suivre.

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