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Changement climatique: Un modèle de développement durable comme solution ultime

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Le choix d’un modèle de développement durable, prôné jeudi à Rabat lors de la 2ème conférence Africa 2025, serait judicieux pour réduire les risques climatiques, voire les catastrophes naturelles.

Les intervenants à l’événement ont été unanimes à recommander ce modèle. Entre responsables marocains et africains, les points de vue n’ont pas divergé.

Les défis lancés par Hakima El Haité

«L’option pour un modèle de développement durable est un défi», estime la ministre déléguée chargée de l’environnement ayant saisi son passage à l’événement, initié par Casablanca Media Partners et AllAfrica Global Media, pour évoquer la COP22. «Le succès de cette manifestation réside dans la consolidation des recommandations de la COP21», précise Mme El Haité, également envoyée spéciale pour la mobilisation COP22, en ayant un lapsus révélateur entre les deux COP. «Je vieillis, je deviens grand-mère, c’est difficile !», avance-t-elle avec un sens de l’humour en guise d’allusion à l’accouchement de sa fille en matinée de jeudi.

«Il ne suffit pas d’avoir un accord, il faut plutôt le mettre en œuvre», enchaîne Mme El Haité à propos de l’accord de la COP21. «Il nous manque la consolidation des capacités. Nous n’avons pas été capables de préparer des dossiers bancables», précise-t-elle à propos de la démarche adoptée par le Maroc et le continent africain. «Nous voulons que l’Afrique ait une ligne accélérée de financement pour répondre aux questions climatiques», recommande la ministre dont les propos ayant trait à la mise en œuvre de l’accord de la COP21 sont entérinés par son pair nigérian. «Les réfugiés climatiques enregistreront le plus grand nombre et cela va être de plus en plus vrai !», estime Wassalké Boukari, ministre nigérian de l’environnement et du développement durable.

Ce qu’en disent les experts

«Il faut traduire tout effort de réduction des risques naturels en acte de développement durable», réitère Amadou Idrissa Bokoye, physicien de l’environnement et expert international en sciences du climat et de l’environnement auprès du ministère canadien de l’environnement en remontant à l’accord de Paris. «L’objectif ultime des engagements de la COP21 est que tout un chacun assure une certaine sécurité et prévention des catastrophes naturelles en développant une certaine résilience pour améliorer la qualité de vie», enchaîne-t-il en recommandant, à son tour, la consolidation des capacités de la société face aux risques naturels. In fine, l’expert recommande d’assurer une transparence et une saine gestion des fonds de solidarité.

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