Culture

Exposition à Rabat: À la découverte «D’une Capitale à l’autre» de Fadila El Gadi

© D.R

Fadila El Gadi est l’une des créatrices de mode confirmées. Ses modèles inspirés des broderies du 18e siècle sont applaudis sur les podiums de Paris, Rome ou Madrid et elle se voit même inviter aux plus prestigieuses Fashion Weeks du monde.

Dans ce sens, la couturière Fadila dévoile ses créations à travers une exposition intitulée «D’une Capitale à l’autre», prévue du 10 mai au 1er juillet à l’Institut français de Rabat.

L’occasion de découvrir le travail de celle qui réinvente la haute couture marocaine depuis plusieurs années. Il faut dire que Fadila El Gadi puise ses inspirations des cultures du monde, de ses souvenirs et de ses voyages. «Je m’inspire de mes souvenirs, je me nourris des images du passé qui me reviennent, de ma mère et de son élégance. Aussi de mes voyages, je m’inspire beaucoup des cultures du monde, tant d’une broderie du XVIIIe siècle française ou turque que d’un détail ethnique balinais», avait-elle indiqué dans un entretien accordé à ALM. En effet, Fadila El Gadi est passionnée par la mode depuis son jeune âge. À l’âge de 10 ans, elle allait pendant les vacances scolaires aux ateliers de broderie à Salé.
En 1990, sans aucune hésitation, elle s’est inscrite dans une école de stylisme à Rabat.

«C’était un choix tout naturel. Juste après l’obtention de mon diplôme, j’ai installé un petit atelier chez moi. C’était dans le but de commencer très vite à créer. Mes premières collections ont vu le jour dans cet atelier. Ces collections, je les vendais en Italie. Les choses ont évolué petit à petit, à force d’exigence et de travail acharné».

Foin d’un parcours classique de stylisme pour la plus internationale des créatrices marocaines, c’est à Naples, que son talent éclate aux yeux de l’intelligentsia italienne. Ses créations sont devenues très recherchées, autant dans l’antique cité impériale de Marrakech qu’à Paris. «C’est vers la capitale marocaine que convergent aujourd’hui les inspirations de Fadila nées de ses voyages, l’ultime destination de la Route de la soie, en passant par Tokyo, de la Route du Cachemire qui traverse New-Delhi, du cuir de Smara, du fil d’or d’Istanbul et du coton du Caire», explique à ce sujet l’écrivain Guillaume Jobin.

A New York, Londres, Moscou et Washington, les femmes du monde s’habillent des modèles intemporels de Fadila, alliant le savoir-faire artisanal millénaire de broderie marocain et les matières les plus fines du monde entier. Ceci étant, son exposition «D’une Capitale à l’autre» à l’Institut français de Rabat est une invitation au voyage et à la découverte du savoir-faire de la talentueuse Fadila El Gadi qui ne doit sa réussite qu’à elle-même.

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