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Réinsertion: Un programme d’auto-emploi des ex-détenus

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La réinsertion des ex-détenus est l’un des axes majeurs de la politique sociale du Maroc. Sous une impulsion royale, plusieurs programmes et mesures ont été lancés en faveur de cette frange de la société.

En juillet dernier, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé à la maison carcérale «Oukacha» de Casablanca au lancement du Programme d’appui aux micro-projets et à l’auto-emploi des ex-détenus-Ramadan 2016. A forte portée sociale, le programme d’appui aux micro-projets et à l’auto-emploi au profit des ex-détenus-Ramadan 2016 illustre l’intérêt particulier qu’accorde le Souverain à l’avenir des citoyens incarcérés et sa ferme détermination de leur assurer une insertion socioprofessionnelle adéquate après leur libération.

Initié par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus pour un coût global de plus de 5,2 millions de dirhams, ce programme bénéficiera à 333 anciens détenus originaires des villes de Casablanca, Rabat, Kénitra, Fès, Khémisset, Tanger, Salé, Safi, Beni Mellal, Agadir-Ait Melloul, Taroudant, Tiznit et Inzegane.
Le Programme d’appui aux micro-projets et à l’auto-emploi des ex-détenus-Ramadan 2016 consistera à apporter un appui financier ou en équipements à des ex-détenus porteurs d’un projet de vie personnel, élaboré sur la base d’un diagnostic établi pendant la période de détention avec l’assistance du Service de préparation à la réinsertion (SPR), en adéquation avec la formation et le savoir-faire des bénéficiaires, ainsi qu’avec les besoins du marché du travail.

Ledit programme s’inscrit dans le cadre de la stratégie intégrée de réinsertion socioprofessionnelle qui a permis, durant l’année 2015, le placement de 1.719 anciens détenus dans des entreprises citoyennes, l’appui à la création de 1.670 micro-projets dans divers secteurs d’activité et la réduction du taux de récidive qui s’est établi à 3,44% Cette stratégie est mise en œuvre par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, en partenariat avec la délégation générale de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, les départements ministériels formateurs et ceux qui dispensent des services, ainsi qu’avec des acteurs de la société civile. Dans l’objectif toujours d’améliorer le devenir et la qualité de vie des personnes ayant été en conflit avec la loi, trois conventions relatives à l’insertion des détenus dans le monde du travail ont été signées.

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