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Aïd Al Adha : La bonne conservation de la viande nécessite une veille

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Aïd Al-Adha, est une fête qui exige le respect d’un certain nombre de règles d’hygiène. De l’abattage de l’animal à sa consommation, les familles concernées veillent à éviter tous risques de contamination par des microbes. Pour en savoir plus, ALM est allé à la rencontre d’un médecin généraliste, nutritionniste et diététicienne, en l’occurrence Dr Mounia Berrada.

Pour procéder à l’abattage de l’animal dans de bonnes conditions, Dr Berrada conseille de «choisir un endroit propre et aéré» qui répond aux exigences d’hygiène nécessaires, notamment des outils nettoyés, l’abondance de l’eau, une tenue propre pour la personne qui procède à la saignée, etc.

L’étape qui nécessite le plus d’attention et de précaution est l’éviscération, puisque l’état des organes est dévoilé, souligne Dr Berrada. Avant de les découper pour ensuite les vider et laver, il est impératif de vérifier l’éventuelle présence de kystes dans les intestins, le foie et parfois le cœur. D’où la nécessité de se laver les mains avec du savon une fois cette opération terminée afin de ne pas contaminer la viande. Les parties de viandes et d’organes présentant des anomalies doivent être détruites.

Pour une conservation optimale de la viande, Dr Berrada indique que les morceaux de viandes doivent être insérés dans des sacs en plastique alimentaires puis placés dans le réfrigérateur durant idéalement 24 heures maximum. Cette période est identique à celle préconisée pour la viande exposée à l’air libre. Quant à sa congélation, Dr Berrada, met en garde les consommateurs qui mettent de côté la viande durant plus de 6 mois au congélateur. La nutritionniste ahurie par cette pratique, indique clairement que «la viande ne peut être conservée au congélateur plus de 3 mois». Et d’ajouter qu’il «ne faut jamais recongeler des pièces de viandes déjà décongelées».

La nutritionniste rappelle que la préparation du Gueddid (viande séchée), en cette période de fête, est une option qui «permet de bien conserver une partie de la viande». Cette pratique consiste à découper la viande en fines lanières et à la faire mariner dans un récipient rempli de sel et d’épices (principalement du cumin, gingembre, curcuma). La viande est ensuite séchée pendant quelques jours.

Les risques liés à une mauvaise conservation de la viande sont élevés et peuvent représenter un danger pour la santé des consommateurs marocains. En effet, Dr Berrada avertit que des complications liées à la santé peuvent apparaître comme les intoxications alimentaires.

Raniya El Meknassi

Journaliste stagiaire

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