Le programme devra répondre aux critères de la gouvernance en matière de gestion
Cette année, ils seront 240.000 à bénéficier du Programme national de colonies de vacances. Sous le signe «les colonies de vacances, espace d’éducation et de créativité», ce programme a été lancé vendredi à Rabat lors d’une rencontre présidée par le ministre de la jeunesse et des sports par intérim, Khalid Berjaoui, et le président de la Fédération nationale des colonies de vacances, Mohamed El Kertiti.
Les enfants à besoins spécifiques et les enfants des Marocains résidant à l’étranger participeront également aux colonies de vacances cette année. Ainsi, 135.000 personnes bénéficieront des colonies de vacances fixes, 70.000 des colonies de vacances urbaines et de proximité urbaines, 30.000 des rencontres de jeunes et 5.000 des rencontres préparatoires. Pour établir les responsabilités et évaluer les dysfonctionnements constatés l’année précédente, il a été décidé que le programme de cette année devra répondre aux critères de la gouvernance en matière de gestion.
Il prévoit aussi la poursuite de la mise à niveau des espaces abritant les colonies et la réouverture de ceux ayant été fermés. On notera également l’élargissement du réseau tout en veillant à une répartition équilibrée des espaces.
Pour le succès de cette opération, les participants à cette rencontre ont débattu des moyens susceptibles d’améliorer les services éducatifs offerts aux jeunes vacanciers et de promouvoir le rôle des colonies de vacances en tant qu’espaces d’apprentissage, de formation, de création et d’éducation aux valeurs de tolérance et de coexistence.
La Fédération nationale des colonies de vacances s’attend cette année à une participation massive d’associations nationales, locales et pluridisciplinaires, notamment celles œuvrant dans les domaines de l’encadrement et de la gestion. Pour ce qui est de la carte des colonies de vacances relevant du ministère de la jeunesse et des sports, celle-ci connaîtra cette année une nouvelle distribution suite à l’ouverture et l’aménagement de nouveaux espaces à Tanger, Larache, Ras El Ma et au Moyen-Atlas.
