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Casablanca-Settat : La production des viandes rouges est estimée à 80.000 tonnes en 2017

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L’élevage de bétail, un des principaux piliers du développement agricole dans la région

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Le secteur est favorisé par l’étendue de terres fertiles dépassant 1,3 million d’hectares (66% de la superficie totale de la région) utiles pour toutes sortes de réalisations agricoles dont une superficie de plus de 146.436 ha irrigués.

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Pour cette année 2017, la production totale des viandes rouges bovines dans la région de Casablanca-Settat est actuellement estimée à 80.000 tonnes, soit 18% de la production nationale en viandes rouges, indique Abderrahim Naili, directeur régional de l’agriculture. Et de poursuivre que «Casablanca-Settat est une région traditionnellement connue pour sa vocation d’élevage du bétail. Le secteur est même un des principaux piliers du développement agricole dans la région. L’effectif du cheptel bovin est actuellement estimé à plus de 780.835 têtes dont 310.000 de vaches laitières, ainsi que 2,2 millions d’ovins et 54.000 caprins».

En effet, l’engraissement des bovins dans la région est une activité courante. Ce dernier est pratiqué par la quasi-totalité des éleveurs de la région à côté de la production laitière. La direction régionale de l’agriculture de Casablanca-Settat a de plus déployé des efforts pour l’amélioration de la structure génétique du cheptel par le biais de l’importation du bétail laitier de race mixte, par l’insémination artificielle et par l’encouragement des éleveurs à la construction d’étables modernes via l’octroi de subventions. Des investissements ont également été engagés pour l’amélioration des méthodes et des techniques d’alimentation et pour assurer l’état sanitaire du cheptel grâce à la prophylaxie sanitaire et à l’encadrement rapproché des vétérinaires privés installés dans la région. Cette activité est aussi favorisée par l’existence d’infrastructures et d’un marché très important pour l’écoulement des animaux engraissés et des viandes (El Jadida, Casablanca, Marrakech, Agadir…).

Le secteur est également favorisé par l’existence de groupements actifs d’engraisseurs de bovins et d’une fédération régionale des producteurs des viandes rouges. Partant de ces atouts, un plan régional pour le développement de la filière viandes rouges bovines est élaboré dans le cadre du Plan Maroc Vert et dont les objectifs visent l’augmentation de la production de viandes rouges d’une part et l’amélioration des conditions d’abattage et des conditions de commercialisation du cheptel vif, d’autre part. Ce plan porte sur l’intensification de la production de viandes rouges à travers des projets d’agrégation et des projets individuels productivistes. Il porte également sur la création de nouveaux abattoirs gérés soit par le privé ou en gestion déléguée et sur la modernisation des marchés aux bestiaux et la création d’un grand marché à bestiaux. Selon la même source, le secteur est favorisé par l’étendue de terres fertiles dépassant 1,3 million d’hectares (66% de la superficie totale de la région) utiles pour toutes sortes de réalisations agricoles dont une superficie de plus de 146.436 hectares irrigués. De plus, la région assure une production de 635 millions de litres/an, soit une augmentation de 89% par rapport à 2008 (336 millions de litres/an) et contribue de 24% à la production nationale laitière. Il est à noter que l’activité de l’élevage laitier y est également prépondérante. A elle seule, la province d’El Jadida concentre 2 grandes usines de traitement du lait et 147 centres de collecte. Alors que la région contribue pour 24% à la production laitière globale du pays et 18% pour les viandes rouges. Autre produit de base pour lequel la région affiche une performance inégalée, la betterave à sucre dont elle accapare 45%.   

Vers la restructuration et la modernisation des abattoirs

L’organisation, la restructuration et la modernisation des abattoirs sont parmi les priorités de la région. Ainsi un abattoir moderne à El Jadida verra le jour prochainement. Le Maroc compte plus de 800 abattoirs, dont 182 abattoirs communaux, 711 tueries rurales, un abattoir privé agréé (récemment créé à Meknès) et un abattoir municipal agréé à Al Hoceima. Trois abattoirs sont en cours de passation en gestion déléguée à Missour, Laâyoune et Taounate, et six projets d’abattoirs privés sont en cours de mise en place à Beni Mellal, Taroudant, El Jadida, Skhirat, Oujda et Rhamna.

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