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Anapec : 79.652 profils à recruter en 2018

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L’Anapec recense les besoins prévisionnels en compétences

Le besoin en compétences est toujours plus grandissant au niveau national. Les entreprises marocaines sont en quête de 79.652 profils pour l’année 2018. Un effectif demandé par les 6.453 entreprises ayant répondu à l’étude de veille prospective sur le marché de l’emploi élaborée par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) et dont les résultats ont été dévoilés récemment à Casablanca. 68% de ces besoins sont concentrés sur l’axe Casablanca-Rabat-Tanger. Les secteurs émergents sont les plus demandeurs, soit 45% des besoins en ressources humaines à l’horizon 2018. L’automobile est le premier secteur en termes de besoins (23%), suivi de l’offshoring et TIC (22%), les services (12%) et l’agroalimentaire (9%).

L’étude de l’Anapec s’est également arrêtée sur les opportunités d’emploi offertes par les projets d’investissement engagés à l’horizon 2020. Se référant à l’enquête, 29.989 postes sont à pourvoir d’ici 2010. Le secteur du tourisme, hébergement et restauration en détient 35%.  L’automobile arrive en deuxième position avec une part de 12%, suivie du textile, habillement et cuir 9% et agroalimentaire 7%. Par répartition régionale, Tanger-Tétouan-Al Hoceima arrive en tête. Les projets d’investissement prévus dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima offrent ainsi 18% des opportunités d’emploi nationales contre 15% pour Marrakech-Safi, 14% pour Fès-Meknès et Souss-Massa ainsi que 12% pour Casablanca-Settat.

S’agissant des besoins en profils cadres et cadres intermédiaires par région, l’Anapec révèle dans son étude un besoin global de 7.531 profils cadres et cadres intermédiaires. Ces postes représentent 9% du besoin prévisionnel national. 77% de besoins en cette catégorie de chercheurs d’emploi sont concentrés sur l’axe Casablanca-Settat-Rabat-Salé-Kénitra. En revanche, le besoin est de plus en plus croissant lorsqu’il s’agit des profils qualifiés sans exigence de diplôme précisément dans les régions à vocation industrielle.

Environ 35.541 profils sont à recruter, soit 45% du besoin national.  Le besoin en formation contractualisée pour l’emploi (FCE) est estimé à 10.228 profils, dont 30% sont demandés par les entreprises de la région Casablanca-Settat. «Vu le plein essor du secteur de l’enseignement privé, la formation courte reste le moyen économique le plus pratique pour répondre aux besoins en profils enseignants», relève-t-on de l’enquête de l’Anapec. L’étude démontre également que l’automobile et l’aéronautique sont les secteurs qui ont le plus besoin de formation courte et d’adaptation professionnelle.

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