Economie

Le Maroc et la France prospectent l’avenir de leurs relations économiques

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Forum économique des deux pays à Skhirat

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Selon Mme Bensalah-Chaqroun, si le Maroc a atteint une certaine vitesse de croisière dans des métiers comme l’automobile et l’aéronautique, l’avenir exige plus d’intégration locale et interpelle avec des défis de demain.

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Le Forum économique Maroc-France, initié jeudi à Skhirat par la CGEM en partenariat avec le Medef International, a été l’occasion pour les deux pays d’échanger autour de leurs opportunités et défis à la fois. Les participants à l’événement, qui se tenait sous le thème «Bâtir des ponts pour la croissance et l’emploi», ont été unanimes à ce propos. Le tout en proposant des solutions à ces challenges.

La jeunesse et l’innovation pour faire croître les entreprises          

Comme le précise Miriem Bensalah-Chaqroun, qui rappelle les atouts du Maroc ainsi que les relations du Royaume avec l’Hexagone, les entreprises sont à leur tour au centre des relations économiques entre les deux pays. «La jeunesse et l’innovation sont les clés pour que les entreprises continuent à croître tout en gardant leur agilité. C’est à ces questionnements que nos entreprises devront répondre», estime la présidente de la CGEM.  Par l’occasion, elle rappelle que le Maroc est le premier partenaire commercial de la France en Afrique. 800 filiales d’entreprises françaises ou de sociétés à capitaux français opèrent au Maroc. Ce sont également 1,5 million de Marocains qui vivent en France et contribuent au développement économique de l’Hexagone. 

«Nous voudrions parfaire ces relations et on peut toujours faire mieux et plus», poursuit-elle. Aux yeux de Mme Bensalah-Chaqroun, si le Maroc a atteint une certaine vitesse de croisière dans des métiers comme l’automobile et l’aéronautique, l’avenir exige plus d’intégration locale et interpelle avec des défis de demain. «Nous avons également la responsabilité de promouvoir le développement humain de nos citoyens», avance la présidente de la CGEM. Pour elle, des modèles économique et technologique de production sont également une constante occupation. Pour faire mieux et plus, il faut aussi être, selon ses dires, inclusif dans le partage de ce potentiel de croissance qui devra être porté aussi bien par les grandes entreprises que par les TPE et PME à travers un alliage intelligent entre projets industriels. La présidente de la CGEM ne manque également pas de rebondir sur l’Afrique. D’après elle, le continent a besoin de 100 milliards de dollars d’investissements en infrastructures tous les ans.

Une croissance axée sur les entreprises

Egalement de la partie, Saad Eddine El Othmani précise que «le gouvernement veille à consolider les bases d’une croissance économique inclusive et pérenne où l’entreprise serait le moteur principal de développement». D’où les démarches entreprises pour faciliter la vie à ces structures économiques. Le tout en créant, selon le chef de gouvernement, un climat compétitif et attractif d’investissement afin que l’entreprise crée la richesse et l’emploi. M. El Othmani rappelle également le rôle du secteur privé dans ce sens.

Les entreprises sous l’angle français

Intervenant à l’événement, Edouard Philippe, Premier ministre de la République française, qui loue également les relations franco-marocaines, estime que les MRE sont à leur tour des acteurs de développement des liens économiques entre les deux pays. «Le Maroc a trouvé sa place dans l’économie mondialisée», estime-t-il. Le responsable français exprime également le souhait du président de la république d’amplifier les relations, notamment économiques. Le Premier ministre rappelle que 900 entreprises françaises au Maroc contribuent à employer près de 100.000 personnes. «Mais les parts de marché françaises s’érodent», martèle-t-il. «Pour relever les défis qui sont les nôtres il faut s’appuyer sur les jeunes», poursuit-il. M. Philippe évoque également le soutien de son pays au numérique à travers la signature le même jour d’une déclaration d’intention pour accompagner l’Agence de développement du digital. «Nous allons augmenter le montant de prêts de l’Agence française de développement qui va atteindre 400 millions d’euros par an», avance-t-il.

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