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Casablanca: Présentation de l’anthologie « Chikhates et Chioukhs de l’Aïta »

L’anthologie « Chikhates et Chioukhs de l’Aïta », documentaire composé de 10 CDs représentant les 7 types de l’art de l’Aïta accompagnés de deux livres en arabe et en français illustrés de photos d’archives, a été présenté, mardi à Casablanca, en présence d’une pléiade de personnalités du monde de l’art et des lettres.

Réalisée sous la direction du président de l’association « Atlas Azawan », Brahim El Mazned, cette anthologie a mobilisée plus de 250 artistes de l’Aïta et une trentaine d’interprètes venus de l’ensemble des régions du Maroc, dont les frères Wlad Ben Aguida, Khadija Makroum, le groupe Ouled El Bouazzaoui, Khadija El Bidaouiya, Mustapha El Bidaoui et Ould Kaddour.

Conçue dans une démarche documentaire avec une sélection de près de 70 titres enregistrés au Studio Hiba à Casablanca, cette anthologie traduit l’expression d’un art vivant et d’origine rurale, féminin par définition, qui transporte l’auditeur à travers les régions du Maroc et offre des mélodies et chants propres à chaque type de l’Aïta, grâce au son des bendirs, tambourins, du meghroune, du luth, de loutar ou du violon, qui portent les voix des chikhates et chioukhs.

Cet ouvrage, qui contient aussi des photos prises lors des enregistrements et des textes sur les figures emblématiques de cet art ancesral, réunit l’Aïta Hasbaouia, Mersaouia, Zaâria, Filalia (Beldi), Jeblia, Chaïdmia et Haouzia, dans un travail qui a nécessité environ 3 années d’enregistrement et de tournage.

« L’anthologie Chikhates et Chioukhs de l’Aïta est née de la volonté de valoriser, promouvoir et préserver un patrimoine musical marocain séculaire en lui redonnant la place qu’il mérite », a déclaré à la presse M. El Mazned.

Cette anthologie est une contribution à la réhabilitation de l’art de l’Aïta en tant que patrimoine fragile que les artistes, témoins de leurs époques, ont transmis en y inscrivant les bonheurs, les luttes, les évolutions et les interactions qui ont façonné leurs vies et celles de leurs communautés à travers le temps, a dit le directeur de ce travail, ajoutant que l’art de l’Aïta est une composante essentielle de la mémoire collective, à préserver et à transmettre aux générations à venir.

L’anthologie de l’Aïta a reçu le prix « Coup de coeur » de l’Académie Charles Cros en France avant sa sortie officielle et sera présentée à Paris, le 8 mars, à l’Institut du monde arabe, suivie d’un concert animé par Khadija El Bidaouia et Khadija Mergoum.

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