Culture

Foire d’art africain de Marrakech : La Fondation Montresso met à l’honneur cinq artistes ivoiriens

© D.R

Elle présente son programme «IN-Discipline» en marge de la Foire d’art africain de Marrakech

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Il s’agit d’un programme itinérant d’aide à la création et à la diffusion destiné aux artistes plasticiens dans une première phase triennale en Afrique puis dans d’autres régions du monde.

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A l’occasion de la Foire d’art africain de Marrakech (Contemporary Africain Art Fair), prévue du 21 au 24 février, la Fondation Montresso, partenaire de cet évènement, organise la deuxième édition de «IN-Discipline».

Il s’agit d’un programme itinérant d’aide à la création et à la diffusion destiné aux artistes plasticiens dans une première phase triennale en Afrique puis dans d’autres régions du monde. «Sa particularité est de s’appuyer, d’une part, sur le Maroc et en particulier la ville de Marrakech comme plate-forme de visibilité internationale, et d’autre part, sur des structures fortement impliquées dans les pays suscités pour la promotion des arts et de la culture. La force de cette phase pilote est d’allier des temps de recherche et de laboratoire à des temps de mise en relation directe avec les professionnels et avec le marché international de l’art», expliquent à ce sujet les organisateurs. Dans ce sens, cette plate-forme incontournable de l’art contemporain met à l’honneur cinq artistes issus de la Côte d’Ivoire. Parmi lesquels on retrouve Armand Boua.

Ce diplômé de l’École nationale des beaux-arts d’Abidjan ainsi que du Centre technique des arts appliqués, traite de la condition humaine. Ses œuvres révèlent ainsi les figures sans formes d’enfants oubliés, témoignant de la violence qui continue de caractériser les luttes politiques en Afrique de l’Ouest. «Je voulais montrer leur souffrance, leur mode de vie, pour que les gens prennent enfin conscience de cette douloureuse réalité qu’ils prétendent ne pas voir», indique-t-il. «IN-Discipline» présente également Gopal Dagnogo. Les œuvres de cet artiste agissent comme les outils d’une réconciliation avec le sacré, mémoire, conscience et souvenirs. En résidence au Jardin Rouge, Gopal s’inspire de la lumière de Marrakech, de la mosaïque et de ses habitants afin de traduire les réalités du quotidien qu’ils mêlent aux siennes.

Le programme met également en lumière les œuvres de Yéanzi.  Il faut dire que la question de l’identité est au cœur de son travail. «Yéanzi collecte des récits mais il reste son premier objet de réflexion, conscient de vivre dans un monde d’emprunt, d’être l’objet de toutes les cultures qu’il a côtoyées».

En effet, l’artiste présente à l’occasion de la Foire d’art africain de Marrakech la série «Colloquium» dans laquelle il interroge la notion de patrimoine, la forme d’amnésie qui s’y rattache ainsi que son importance dans la construction identitaire. Enfin, il faut noter que «IN-Discipline» sera également dévoilé à l’Espace Expressions de la CDG de Rabat durant juin-juillet 2019.

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