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Edito : Villes en otage

© D.R

A l’ère de la régionalisation et de la décentralisation, des conseils de villes connaissent une véritable gestion hasardeuse. Ce sont pratiquement les intérêts des citoyens qui sont pris à la légère.

Ce fut le cas mardi dernier à Rabat où le conseil de la ville a tout bonnement décidé de clore la session du mois de mai sans prendre la moindre mesure. Pire encore, un communiqué du conseil de la ville est venu annoncer que cette situation va avoir un impact négatif sur la bonne marche des arrondissements de la capitale. Il semble que le temps est aujourd’hui venu pour mettre un terme à cette expérience qui a conduit un seul parti à gérer les affaires des grandes villes du pays.

A Casablanca, Tanger, Fès, Meknès, Rabat et Marrakech pour ne citer que celles-ci, les problèmes s’accumulent et les intérêts des citoyens sont relégués au second plan par des maires et des élus qui visiblement n’arrivent pas ou plus à gérer la situation.

Lorsqu’on sait que le Maroc est engagé dans une dynamique économique et financière importante avec des projets à coups de milliards de dirhams, il est plus qu’urgent de tirer les conclusions et revenir à une gestion des villes plus adaptée par rapport à ce qui se faisait dans le passé avec l’implication de tous les acteurs partisans dans la prise de décision. L’expérience d’un seul parti a montré ses limites et le prix à payer est très fort pour les villes et le pays.

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