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Les épreuves du Bac ont encore fuité sur Facebook : Douze personnes interpellées

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Ces élèves ont publié  les examens sur la page Facebook Tasribat où l’on peut voir plusieurs personnes participant à la résolution des épreuves au profit des candidats de l’examen.

Les examens de la deuxième année du baccalauréat pour la session de juin 2019 ont débuté mardi 11 juin dans les différents lycées du Maroc. Sans grande surprise, les épreuves du Bac ont encore fuité malgré les efforts du ministère de tutelle pour lutter contre ce fléau. «Les épreuves ont été publiées sur les réseaux sociaux quelques minutes seulement après le démarrage  des examens. Les élèves ont réussi à introduire leurs téléphones portables dans les salles d’examen et ont posté les sujets des examens», indique une source au ministère de l’éducation nationale. Toujours selon notre source, 12 personnes issues de plusieurs villes ont été identifiées et interpellées.

A l’heure où nous mettions sous presse, nous ne savons toujours pas de quelles villes sont originaires ces fraudeurs. Ces élèves ont publié les examens sur la page Facebook Tasribat où l’on peut voir plusieurs personnes participant à la résolution des épreuves au profit des candidats de l’examen. Ces personnes qui ont diffusé les sujets d’examen risquent gros, à savoir la prison ferme. En effet, l’article 8 de la loi n° 02-13 relative à la répression de la fraude aux examens scolaires prévoit une peine de prison de 6 mois à 5 ans  et d’une amende de 5.000 à 100.000 DH en cas de facilitation de la diffusion des sujets d’examen de manière individuelle ou dans le cadre de réseaux. 

Pour les élèves pris en flagrant délit de fraude, des sanctions disciplinaires sont prévues par la loi 02-13. Ces sanctions  vont de l’octroi d’une note de zéro  à l’annulation des notes de l’ensemble des matières de la session concernée, jusqu’à la privation de passer l’examen pendant deux années successives. Ces sanctions concernent l’échange d’informations par écrit ou oralement entre les candidats à l’intérieur de l’espace où se déroule l’examen, la possession ou l’utilisation par le candidat d’appareils électroniques, de documents et de manuscrits non autorisés, et les cas de fraude basés sur des indices détectés par les correcteurs au cours de l’opération d’évaluation des prestations des candidats.

A noter que chaque candidat au baccalauréat, scolarisé ou libre, a été appelé à présenter un engagement dûment signé et légalisé, attestant qu’il a eu connaissance des lois et décisions en relation avec la fraude lors des examens et des sanctions pédagogiques et répressives en vigueur.  Rappelons que 441.065 candidats franchiront les portes des centres d’examen pour tenter de décrocher ce fameux diplôme. Les statistiques du ministère font état d’une hausse de 0,3% par rapport à l’année précédente où ils étaient 440.000 candidats. Pour leur part, les candidats libres se sont chiffrés à 108.767, soit 25% de l’effectif global des candidats. 1.500 centres ont été mis en place pour les examens, et 350 centres seront dédiés à la correction dans les différentes directions provinciales. Pour cet examen, 153 comités, composés de 1.048 personnes de différents secteurs, se sont mobilisés pour préparer 459 sujets.

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