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Elle devrait s’accélérer, selon la Banque mondiale : Une croissance économique de 3,3% en 2020-2021

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Des anticipations positives de la Banque mondiale en faveur du Maroc.

L’institution financière internationale s’attend à une accélération progressive de la croissance de l’économie marocaine. Elle devra s’établir en moyenne à 3,3% en 2020 et 2021. Ces prévisions ont été relayées dans le dernier rapport de suivi de la situation économique de la Banque mondiale.

Cette accélération de croissance telle qu’estimée par l’institution financière devrait être tirée principalement par les activités secondaires et tertiaires. Cette dynamique sectorielle devrait par ailleurs être soutenue par de substantiels investissements étrangers. Selon la Banque mondiale, d’importants flux d’investissements directs étrangers (IDE) continueront d’alimenter l’industrie automobile. La nouvelle usine Peugeot est citée en exemple du fait qu’elle doublera à terme la capacité de production du secteur. A cela s’ajoutent également les services logistiques et commerciaux liés à l’extension du port de Tanger.

Les prévisions de la Banque mondiale portent également sur une inflation d’environ 1 % en moyenne. «Les perspectives à moyen terme supposent des réformes soutenues, notamment pour maintenir la rigueur budgétaire, augmenter les recettes fiscales, améliorer la gouvernance et la surveillance des entreprises d’État, accroître la flexibilité des taux de change et réformer l’environnement des entreprises et les marchés du travail», peut-on relever de la Banque mondiale. Pour ce qui est de la situation actuelle, l’institution financière internationale estime que l’économie marocaine continue de tourner à un niveau inférieur à son potentiel. D’après la Banque mondiale, le PIB réel devrait continuer de ralentir pour atteindre 2,7 % en 2019.

Du côté de la demande, la consommation privée contribuera, selon la Banque mondiale, le plus à la croissance, stimulée par l’augmentation des salaires et le recul de l’inflation. La contribution des exportations nettes devrait rester, pour sa part, négative, traduisant la faible compétitivité des exportations et de la dépendance à l’égard des importations énergétiques.

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