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Yemoh & The Minority Globe lance «Welcome to Africa» le 25 octobre

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Le groupe est composé de musiciens du Maroc et d’Afrique

Le groupe d’afrobeat et afrosoul Yemoh & The Minority Globe, composé de musiciens originaires du Maroc, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Togo et du Cameroun, lancera bientôt trois nouveaux singles. Il sortira également, en 2020, un EP (extended play ou mini album) ayant pour thème la migration, la diaspora et l’auto-apprentissage.

Pour l’heure, le groupe commence par le single intitulé «Welcome to Africa» qui sortira le 25 octobre sur différentes plates-formes telles que Spotify, Deezer, Amazon et Itunes. A propos de ce morceau, le chanteur Yemoh précise: «L’illusion de l’inclusion a été vendue depuis trop longtemps par un prétendu Eldorado. Il est temps de retourner à la réalité, welcome to Africa! (Bienvenue en Afrique !)». Ce tube est, selon le groupe, une ode à l’émancipation des peuples africains et au retour à la terre natale. Selon cette formation musicale, «Welcome to Africa» porte un message festif tout en alertant sur les mirages du «Door way to freedom» (faux ticket pour liberté), un miroir aux alouettes où se brisent les rêves d’une jeunesse africaine en quête d’idéaux. De plus, ce single fait écho à l’année du retour (The year of Return) célébrée au Ghana tout au long de l’année 2019 qui commémore les 400 ans de la traite négrière, encourageant ainsi l’engagement social des diasporas dans leurs pays.

Aussi, ce tube, aux influences roots reggae, fait, selon le groupe, ressusciter les figures des grands ancêtres, les pères fondateurs de ce que l’écrivain Paul Gilroy appelle «l’Atlantique noir» à l’instar de Haïle Sélassié, Kankou Moussa, Shaka Zulu et Marcus Garvey. «Leurs mémoires résonnent comme une incantation mystique», enchaîne la formation musicale. A travers ce single, l’artiste Yemoh invoque les légendes et mythes des anciens peuples «Ashantic» exilés insurgés en Jamaïque, à la recherche d’une universalité africaine. ««Welcome to Africa» est un morceau généreux, porté par un message profondément humaniste, où Yemoh invite le grand public à danser pour faire disparaître les sueurs de l’oubli et les fardeaux hérités de l’histoire», détaille le groupe.

Bien que le chanteur ghanéen alerte sur la situation de la diaspora et célèbre la richesse du continent, il n’en oublie pas pour autant, selon ses dires, son combat pour faire reconnaître les droits des populations migrantes. Comme il le rappelle, il se bat depuis 2009 auprès des oubliés de la société, en multipliant les projets artistiques et les master class, afin de créer une nouvelle dynamique pour ces populations. Il lance officiellement son association The Minority Globe en 2016. «Yemoh représente un modèle positif de résilience en se forgeant un univers musical métissé et atypique, au fil de son voyage sur la route des migrations entre Gao, Tombouctou, Alger, Dakar, Casablanca…», indique le groupe à propos de l’artiste.

Cela étant, le chanteur ghanéen Yemoh, qui se qualifie de «charismatique», et son band The Minority Globe confirment leur volonté de célébrer en musique «les Afriques» des Caraïbes à l’Ethiopie, du grand Maghreb aux rythmes ouest-africains. «Ce riche métissage est à l’image du groupe», exalte cette formation musicale.

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