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Finance verte : Abdellatif Jouahri s’engage

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BAM réunit une centaine de régulateurs de 40 pays autour d’une conférence internationale

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Cette conférence a permis d’échanger autour de la contribution du secteur financier et de la finance inclusive pour lutter contre les effets du changement climatique.

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Une directive réglementaire relative à la finance verte est en cours d’élaboration par Bank Al-Maghrib reflétant ainsi ses attentes en tant que régulateur. Un dispositif qui contribuerait à accélérer la prise en compte des enjeux climatiques par le secteur bancaire. Et ce n’est pas tout. Bank Al-Maghrib annonce également avoir lancé avec ses partenaires une étude nationale sur les risques climatiques au niveau national, et ce avec l’accompagnement d’experts internationaux L’annonce a été faite par Abdelatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, lors de l’ouverture de la Conférence internationale sur la finance verte, organisée, mercredi 30 octobre à Rabat, par la Banque centrale et l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI).

Une centaine de régulateurs et décideurs représentant plus de 40 pays a pris part à cette conférence ayant permis d’échanger autour de la contribution du secteur financier et de la finance inclusive pour lutter contre les effets du changement climatique. L’occasion étant également de passer en revue les efforts du Maroc pour le verdissement de son système financier. Certes, les actions engagées ne sont qu’à leur stade embryonnaire et pourtant le Maroc s’affirme sur ce créneau. «Au Maroc, les initiatives en faveur du verdissement du système financier ont d’abord été individuelles et éparses avant d’être fédérées à travers l’adoption d’une feuille de route nationale engageant les acteurs publics et privés concernés, il y a maintenant de cela 3 ans, à l’occasion de la COP22 à Marrakech», peut-on relever du Wali de Bank Al-Maghrib.

M. Jouahri a dans ce sens listé les principales réalisations qui s’en sont suivies. Il s’agit en effet du développement des offres de financements verts par le secteur bancaire dont la plupart sont adossées à des lignes de financement bilatérales et multilatérales, l’émission de premières obligations vertes ainsi que la mise en place par la Bourse de Casablanca d’un indice de référence mesurant les performances des cours d’entreprises responsables au plan environnemental, social et de bonne gouvernance. Du côté de l’Alliance pour l’inclusion financière, son directeur exécutif Alfred Hanning a souligné l’importance de cet événement afin d’échanger et de collaborer autour des méthodes qui permettront aux décideurs et régulateurs financiers d’utiliser la finance verte inclusive pour faire face aux enjeux climatiques.  «Conscients que l’urgence climatique est un domaine de convergence mondiale qui nous appelle à agir ensemble, nos efforts de collaboration vont au-delà des organisations et des réseaux et brisent les barrières internationales séparant les pays en développement de ceux développés», précise le directeur exécutif de l’AFI. La finance verte inclusive fait partie intégrante du domaine d’action de trois groupes de travail de l’AFI et s’inscrit dans l’agenda du Groupe de travail sur la finance verte inclusive (IGFWG). La politique de financement vert inclusif repose, pour sa part, sur quatre piliers, à savoir les prestations, la promotion, la protection et la prévention. Ces «4P» fournissent aux régulateurs et aux décideurs financiers une typologie des options politiques disponibles.

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