Après avoir engagé 350 milliards de dirhams dans les grands projets d’infrastructures ces dernières années, le Maroc ne manque pas d’ambitions.
C’est ce qui est ressorti de la conférence-débat intitulée «Le développement des infrastructures pour une meilleure économie», organisée récemment par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc à Casablanca. Port de Dakhla Atlantique et Kénitra Atlantique, extension de la ligne LGV entre Marrakech et Agadir, développement du ferroviaire classique et de nouvelles autoroutes… les grands projets d’infrastructures ont été passés en revue. Adil Bahi, directeur de la stratégie, des programmes et de la coordination des transports au ministère de l’équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, a annoncé que les grands projets à l’ordre du jour nécessiteront une enveloppe de 600 milliards de dirhams.
Pour le pilotage, «une commission d’investissement sur les infrastructures, rattachée au chef de gouvernement, est en réflexion», a annoncé le responsable. Pour sa part, Mohamed Chouh, directeur du développement des autoroutes du Maroc (ADM), a rappelé que le Maroc avait un réseau conséquent de 1.800 km qui en fait le premier réseau autoroutier d’Afrique du Nord. Des projets sont en cours, notamment dans la région de Casablanca avec la construction d’une liaison Tit Melil-Berrechid dont les travaux débuteront l’année prochaine. Son montant : 1,7 milliard de dirhams.