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Edito : Partage d’informations

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Vendredi dernier, trois autorités majeures dans les domaines financiers et annexes ainsi que l’instance nationale en charge de la lutte contre la corruption ont franchi un pas et braqué les feux sur une facette peu médiatisée de la corruption, à savoir celle qui touche le secteur financier, aussi bien public que privé.

La littérature et les actions dans ce domaine ne sont pas aussi prolifiques que celles concernant la corruption dans les services publics. Pourtant elle existe bel et bien et les instances et autorités concernées au plus haut niveau reconnaissent implicitement le phénomène à travers leur action du vendredi dernier.

L’autorité du secteur financier et bancaire, en l’occurrence Bank Al-Maghrib, celle des marchés des capitaux et de la Bourse, l’AMCC, et celle, enfin, du secteur des assurances, l’ACAPS, se trouvent être au carrefour de grands secteurs névralgiques pour l’économie qui ont des effets induits incontestables sur tout le reste.

La moralisation de ces activités aura forcément pour conséquence d’entraîner dans son sillage les autres compartiments de l’économie. Cela dit, les trois régulateurs semblent vouloir y aller dans un premier temps de manière progressive en mettant l’accent presque exclusivement sur une démarche de sensibilisation, de formation et d’échange d’expériences et d’expertise. Certes, la lutte contre la corruption ne peut être efficace sans la sensibilisation des acteurs.

Mais pas seulement. Des autorités telles que Bank Al-Maghrib, l’ACAPS et l’AMMC, de par leur statut et chacun dans son domaine, sont également dépositaires de bases de données et d’informations qui, si elles sont partagées et recoupées, peuvent constituer des gisements de renseignements très utiles pour traquer les mauvaises pratiques.

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