Culture

Azdine Hachimi Idrissi transcende le cosmos en couleurs

© D.R

Son exposition se tient jusqu’au 7 mars à Rabat

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Les œuvres d’Azdine Hachimi Idrissi sont meublées de toutes les formes. Entre l’arabesque, le zellige et les motifs traditionnels, les matières diffèrent.

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Le tour, jeudi dernier, de l’exposition de l’artiste-peintre marocain Azdine Hachimi Idrissi qui se tient jusqu’au 7 mars à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat, laisse voir des toiles aux couleurs lumineuses et nocturnes. Un choix judicieux de par la thématique qu’il aborde dans ses œuvres. Pour lui, le travail d’un artiste porte sur le jour tout comme la nuit. «On ne peut pas imaginer de travailler sur la lumière sans faire de même sur l’obscurité et l’ombre. Tout cela nous préoccupe et transparaît dans mon œuvre», précise-t-il lors du vernissage de son exposition intitulée «Connotations cosmiques».

En fait, cette thématique du jour et de la nuit fait l’objet de ses toiles au fil des expositions individuelles de l’artiste. «Il y a une recherche et une complémentarité entre les expositions individuelles que je fais», enchaîne M. Hachimi dont la source d’inspiration est toujours l’univers, le cosmos et l’infiniment grand. «Quand on peint on essaie de représenter l’infiniment grand ou le cosmos. Evidemment, nous sommes dans des questions métaphysiques et philosophiques parce que je suis aussi un peu de formation philosophique. Cela m’interpelle aussi», détaille l’artiste qui dit intégrer l’ensemble de ces questions dans son travail.

Outre les couleurs, ses œuvres sont meublées de toutes les formes. Entre l’arabesque, le zellige et les motifs traditionnels, les matières diffèrent. «Ces motifs sont en relation avec notre mémoire visuelle traditionnelle c’est ce qu’on appelle la géométrie spirituelle où il y a peut-être des réponses quelque part à ces grands questionnements», indique l’artiste en allusion à la métaphysique.

A propos de son art, il avance que «la frontière est très mince entre l’abstrait et le figuratif». Comme il l’explicite, la planète et les comètes relèvent du figuratif. «Mais au-delà même de la planète, l’univers est lui-même toute une abstraction. Donc on ne sait pas où nous sommes», nuance-t-il.

Quant à la technique utilisée par l’artiste, elle est mixte sur toile. «Des techniques mixtes de plusieurs formats où l’artiste étale ses tons chauds et chatoyants avec des signes identifiés renvoyant à la civilisation maghrébo-andalouse», indique le critique d’art et écrivain Mohammed Ameskane à propos de l’œuvre de M. Hachimi. Aussi, la technique de l’artiste privilégie, selon ses dires, «les notions de profondeur engendrant une forte émotion esthétique et visuelle». De quoi en faire une belle exposition.

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