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Yoriyas, le fils de la métropole casablancaise, parmi les grands

© D.R

Ses scènes photographiques sont exposées actuellement en Allemagne et à San Francisco

L’artiste marocain Yassine Alaoui Ismaili, alias Yoriyas, est sélectionné par le célèbre New York Times parmi cinq artistes à suivre durant cette période dans le monde. Sur sa page officielle, l’artiste a annoncé fièrement la nouvelle en partageant la publication du journal américain. «Sa photographie de rue, colorée et conversationnelle, dégage l’amour d’un fils natif de la métropole marocaine, ainsi qu’un instinct de mouvement qui reflète son parcours dans le hip-hop et la breakdance.

Mais Yoriyas est aussi un constructeur de la scène photo marocaine effervescente», peut-on lire sur la publication. Il faut dire que les scènes photographiques de Yoriyas sont sélectionnées aux côtés de «Les errances» de Rahima Gambo, artiste nigériane basée à Abuja, «Pile of Bricks» d’Amos Paul Kennedy Jr., imprimeur, artiste de livres et papetier américain, le collectif d’art Slavs and Tatars et le Buenos Aires de Vanessa Bell. Grand passionné de la photographie documentaire, Yoriyas est connu par sa série «Casablanca Not the Film». «C’est un projet à long terme.

C’est à la fois une lettre d’amour à la ville que j’appelle chez moi et un effort pour nuancer le disque visuel de ceux dont l’exposition à la célèbre ville du Maroc est limitée aux photos de guides, des représentations de films ou des fantasmes orientalistes. Le titre du projet référence le film classique de 1942, Casablanca, qui n’a jamais été filmé en ville, mais plutôt dans un studio hollywood», explique-t-il. Selon lui, ce projet aborde l’humain dans un environnement complexe et contraste : différentes cultures et ethnies, tradition, religion, développement urbain et post-colonialisme semblent se mélanger et s’opposer les uns aux autres.

«Les perspectives limitées obligent les gens à interagir de manière créative dans l’espace urbain. Le projet nous laisse voir des moments à travers une photo pour profiter, penser, être perplexe et se soucier davantage d’une scène que nous n’aurions pas pu remarquer si elle n’avait pas été capturée», dit-il. Actuellement, l’artiste présente des expositions virtuelles à l’étranger dont notamment «Afrique – Aux yeux des photographes» sur le site allemand du patrimoine culturel mondial de Völklinger Hütte en Allemagne et «Just Watch» à la prestigieuse Galerie 386M à San Francisco (du 19 au 5 juillet 2020). Rappelons que Yoriyas avait reçu le prix 2019 des «Amis de l’Institut du Monde arabe» pour la jeune création contemporaine. L’artiste a marqué l’ouverture du musée national de la photographie de Rabat début 2020 par son exposition «Sourtna».

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