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Hamza Mehimdate, un photographe émotionnel

© D.R

Il participe à la première exposition virtuelle arabe

Après son confinement à Paris, l’artiste-photographe marocain Hamza Mehimdate participe à la première exposition virtuelle arabe. Ce show de toiles, rassemblant 120 artistes du Maroc, d’Egypte et d’Irak, est initié par l’association Maroc Photo, l’association irakienne pour la photo et le club égyptien «Adassa» (Zoom).
L’artiste y expose une photographie capturée, comme il le précise, «devant le Louvre en France». Un pays où il est parti à la recherche de nouvelles perspectives artistiques.
Avant de se consacrer entièrement à son art, Hamza Mehimdate était photographe de presse. Il a notamment travaillé pour le compte de l’agence Maghreb Arabe Press en tant que pigiste pendant deux ans.
A propos de sa démarche pour prendre des photos artistiques et celles de presse, il indique qu’il y a une «différence». «Cependant la photo de presse peut avoir une touche artistique. C’est ainsi qu’elle peut s’exprimer davantage sur le sujet qu’elle illustre sans besoin de commentaire», indique-t-il. Quant à celle artistique, elle reflète, à son sens, «une émotion voire une dimension philosophique».
Pour l’heure, l’artiste s’intéresse à tous les genres de photographies artistiques. «Je ne veux pas me spécialiser ou me confiner dans un style déterminé», détaille l’artiste qui prend l’appareil photo pour une deuxième moitié.
Et ce n’est pas tout ! «La majorité écrasante de mes photos n’a jamais été retouchée sinon elles perdront de leur valeur», tient-il à préciser en rappelant que sa manière de prendre des photos est dynamique.
A propos de sa prochaine exposition, qui comprend, entre autres, ses autoportraits pendant le confinement dans l’Hexagone, il annonce qu’il «préfère les exposer en présentiel après le retour à la normale». Par l’occasion, l’artiste ne manque pas de remonter à son expérience en France. «J’ai souffert pendant la première semaine du confinement. Il est difficile de m’enfermer en tant qu’artiste», avance-t-il.
Aussi, le photographe ne s’empêche pas de livrer ses regards sur la photographie au Maroc. Pour lui, le pays a réalisé un «saut qualitatif» dans ce domaine. «Cependant, les responsables de la culture doivent donner une chance aux jeunes artistes.

D’ailleurs, le Souverain n’a jamais cessé d’appeler à offrir des opportunités aux jeunes», martèle-t-il en s’exprimant sur les raisons de son départ pour la France. «Au-delà de la recherche de soi, j’ai migré vers ce pays pour y trouver des projets artistiques destinés à l’appui de la photographie artistique», explicite-t-il en évoquant les pressions qu’il a subies en journalisme et qui l’ont impacté psychiquement. Aussi, il faut, à son sens, développer la culture de la photo au Maroc. «Il n’y a pas de compétitions dédiées à cet art dans le Royaume», estime le photographe qui indique également avoir soumissionné au soutien consacré par le ministère suite à la crise sanitaire. «Les artistes ont également le droit de bénéficier du Fonds Covid-19, ce n’est encore pas le cas pour nous», conclut-il.

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