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Amine Chouiref exalte sa relation d’amour

© D.R

Le chanteur marocain Amine Chouiref vient de lancer un nouveau single intitulé «Wa Akhiran» (Enfin). «C’est un morceau qui raconte la relation d’amour qui me lie à mon épouse, Hind. Cette œuvre exprime également mon ressenti après notre mariage», précise l’artiste.
Contrairement à ce tube, les singles précédents du chanteur, qui fait dans le style raï, abordaient des sujets variés. Entre autres, il a, au début de cette année, chanté «Kfaya» (Ça suffit); un titre qui parle de la différence d’âge en amour. Un sujet considéré tabou dans la société selon l’artiste. «Ce titre signifie que ça suffit d’avoir un regard réducteur à l’égard des personnes», indique le chanteur. Comme il l’explique, cette œuvre résume l’histoire d’un jeune à besoins particuliers qui souffre dans la société et a trouvé l’amour maternel chez une femme plus âgée que lui. «Tout a pris fin en un clin d’œil», enchaîne l’artiste à propos de ce tube.

Quant à sa carrière artistique, il y fraie un chemin doucement mais sûrement. «En tant qu’artiste à besoins particuliers, je peux réussir plus que d’autres grâce à la confiance en moi-même, la forte croyance sans tenir compte du handicap, des paroles et du regard de la société», exalte le chanteur qui a eu l’occasion de s’afficher aux côtés de la star Douzi lors d’un événement dans la ville de Taza. «C’était un très beau moment inoubliable. C’est son manager, Abdelkader Douzi, qui m’a offert cette belle opportunité. Je lui dois une fière chandelle pour cet instant magnifique», remonte Amine Chouiref.

Et ce n’est pas tout ! Cet artiste est également producteur et réalisateur. Il fait même dans la création cinématographique. «Je fais de mon mieux pour concilier entre ces domaines qui sont assez liés entre eux. Dans ce sens, je conçois des œuvres alliant ces domaines que ce soit en chanson ou en cinéma tout en recherchant de nouveaux styles variés et en recourant à de nouvelles techniques en tournage, sons et écriture», explicite-t-il. Déjà, il a réalisé un court-métrage intitulé «Alâazima» (La détermination). Une œuvre dont la chanson du générique est interprétée par l’artiste lui-même. Appelée «Hit Moâaq» (Parce que je suis en situation de handicap), cette œuvre relate, selon ses dires, la souffrance des personnes à besoins particuliers à cause du regard de la société. Au-delà de sa situation, l’artiste, visiblement dynamique, a plein d’idées. «Mes prochains projets consisteront en de nouvelles œuvres cinématographiques qui raconteront des histoires purement sociales pour traiter des problèmes et des perturbations que l’homme connaît», annonce l’artiste. Il aura également des participations en œuvres télévisées et sur les ondes, ainsi que des singles en styles et arrangement différents de ses œuvres précédentes.

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