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France-Maroc-Israël : Les opportunités d’affaires se multiplient

© D.R

Lancement des journées économiques d’Essaouira les 26 et 27 octobre

Les perspectives d’investissement entre le Maroc, la France et Israël seront au cœur de la journée économique d’Essaouira qui se déroulera les 26 et 27 octobre 2021. En effet, les opérateurs des trois pays échangeront autour des opportunités d’affaires, notamment dans la province d’Essaouira. Connue pour son patrimoine culturel ancestral, Essaouira dispose de larges possibilités en termes de développement des affaires. Cosmétique, tourisme, pêche et produits de la mer, produits bio, énergies renouvelables … les attraits d’investissements sont multiples dans la région et devront être développés avec les projets mis en place dans la province.

C’est dans ce cadre que la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc, hôte de cet évènement, a donné le coup d’envoi officiel de cette journée lors d’une rencontre digitale réunissant différents acteurs publics et privés le 31 mars 2021. «Nous voulons donner à cette rencontre économique à Essaouira un volet particulier en associant les opérateurs français et marocains mais également israéliens», précise Khalid Idrissi Kaitouni, directeur des relations institutionnelles de la CFCIM, à l’ouverture de cette conférence.

Appui de la CFCIM

Au cours de cette rencontre, Jean-Pascal Darriet, président de la Chambre française de commerce et d’industrie CFCIM, a expliqué que cette journée vise à rapprocher la dynamique économique marocaine, française et israélienne. «C’est dans l’ADN de la CFCIM. On dit aujourd’hui que c’est dans sa raison d’être, que de veiller au rapprochement économique des régions françaises et marocaines, de développer les relations d’affaires entre les deux pays avec l’ambition d’un prolongement vers l’Afrique», indique-t-il ajoutant par ailleurs que cette journée est placée sous le signe de la redynamisation des relations économiques et culturelles entre la ville d’Essaouira et de La Rochelle (En jumelage depuis 2010). Ce rendez-vous prévoit des rencontres b to b (organisées par les équipes de la CFCIM) entre les opérateurs des trois pays dans la perspective de conclure des partenariats.

Cet événement sera aussi l’occasion de mettre en avant les potentialités d’investissement qu’offre la province d’Essaouira et les projets de la province dont la réalisation de l’Université internationale d’Essaouira «auquel la Chambre a l’ambition d’apporter son soutien et de travailler en synergie avec les différents acteurs pour participer à sa totale réussite», relève le responsable français soulignant que ce projet est important parce qu’il va permettre de travailler sur l’employabilité et l’insertion des jeunes dans la région. «Nous sommes dans une période complexe où tout doit être fait pour préparer la reprise économique dans nos pays», relève-t-il.

Une province aux atouts

Pour sa part André Azoulay, président d’honneur de la Fondation Essaouira Mogador, conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a rappelé toute la dynamique qu’a connue Essaouira dans le passé ce qui permet à la ville de prétendre à développer son activité économique dans le futur proche.
«Essaouira est l’un des noms marocains auquel on associe le plus ce qui manque le plus dans le monde, à la fois cette qualité dans l’art de vivre ensemble et la culture de la diversité», explique le président d’honneur de la Fondation d’Essaouira Mogador ajoutant par ailleurs qu’un peu plus d’un siècle la moitié des flux économiques que le Maroc générait passait par Essaouira (flux financiers, flux commerciaux, et flux transactionnel de toute nature). Au niveau de son environnement, la province dispose d’un écosystème et d’une écologie qui l’inscrit dans la dynamique des industries du futur.

Le niveau d’ensoleillement élevé, alizées et proximité de l’océan sont des éléments qui permettraient à la province de s’inscrire dans ces énergies du futur. Pour Adil Maliki, gouverneur de la province d’Essaouira, la ville retrouve son dynamisme avec les projets lancés durant ces dernières années dont celui de la réhabilitation de la médina, le projet de la cité des arts et la mise a niveau du volet de formation. Lors de son intervention, il a également mis l’accent sur la résilience de la province face à la crise, notamment pour certains secteurs comme le tourisme expliquant que le taux d’occupation des hôtels avait atteint 35% durant l’été grâce au tourisme local. Il a d’ailleurs mis en avant le volet écotourisme, tourisme durable et le tourisme culturel vers lequel s’oriente la ville de plus en plus.

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